Les présidents iranien et français se sont entretenus au téléphone ce mardi 12 juin des dossiers régionaux, des problèmes d’intérêt commun et des questions liées au Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien).
Lors de cet entretien téléphonique, le président iranien, Hassan Rohani, a salué les prises de position de l’Union européenne et du gouvernement français en vue de préserver l’accord nucléaire. Rohani a pourtant souligné que « ces communiqués et déclarations devraient être accompagnés de mesures tangibles afin qu’il soit avantageux pour l’Iran de rester dans cet accord ».
Hassan Rohani a affirmé qu’il ne faudrait pas permettre que ce grand acquis diplomatique international soit anéanti à cause de l’approche unilatérale et du désengagement des autres.
« Si l’Iran ne peut pas profiter des avantages prévus par le PGAC, la poursuite de son adhésion à l’accord ne sera plus possible », a ajouté le chef de l’État iranien qui, par la même occasion, a rappelé le délai fixé pour trouver une solution efficace.
Rohani n’a pas manqué, non plus, de parler de la présence iranienne en Syrie, « ce qui se fait à la demande du gouvernement syrien et pour contribuer à combattre le terrorisme, contrairement à la présence illégitime d’autres pays sur le territoire syrien ».
Il a cependant émis l’espoir que grâce aux efforts conjoints du peuple et du gouvernement syriens et de leurs alliés, le terrorisme serait bientôt éradiqué en Syrie et qu’il n’y aurait plus besoin de forces étrangères.
Pour sa part, le président français, Emmanuel Macron, a réitéré que son pays continuait d’adhérer au PGAC, ayant mobilisé tous ses efforts afin de le préserver. Macron a fait part également d’une série de mesures et de solutions pratiques qui, d’après lui, devraient permettre aux Iraniens de pouvoir bénéficier des avantages de la poursuite de leur adhésion à l’accord nucléaire.
Macron a affirmé qu’il faudrait veiller à ne pas fournir une occasion en or, en commettant la moindre erreur, à ceux qui cherchent à détruire cet accord.
Au cours de cet entretien téléphonique qui a duré environ une heure, les présidents iranien et français ont insisté sur la poursuite des concertations sur les dossiers régionaux et les questions d’intérêt commun.