L’ancien vice-président de la Chambre de commerce Iran-Russie a déclaré que l’adhésion à des traités commerciaux régionaux avait des conséquences économiques positives pour les pays, même s’il existe aussi des dimensions négatives.
Ghadir Ghiafeh, l’ancien vice-président de la Chambre de commerce Iran-Russie, a déclaré que l’accord entre l’Iran et l’Union économique eurasiatique sur les tarifs préférentiels devrait surtout avoir des conséquences positives.
La réduction des droits de douane, la facilitation de l’investissement, la simplification du processus de dédouanement, le développement des relations monétaires et bancaires entre les pays de la région et le soutien réciproque des États membres de cette union à l’établissement de relations commerciales comptent parmi les aspects positifs de ce type de contrats.
En se référant à la situation actuelle en Iran et au retour des sanctions, il a déclaré : « Dans ce contexte, la conclusion de tels accords économiques régionaux peut aider l’économie du pays. »
Il a souligné qu’il existe de grandes opportunités pour que Téhéran puisse exporter vers la Russie. « Malheureusement, à l’heure actuelle ces capacités ne sont pas bien exploitées en Iran », a-t-il déclaré.
Répondant à une question sur la monnaie utilisée dans les échanges entre les deux pays, il a précisé que le commerce basé sur le rouble et le rial avait déjà été établi entre Téhéran et Moscou. Mais la Russie et l’Iran faisant partie des pays exportateurs de pétrole brut, de gaz, de carburants et de produits pétroliers, et puisque la vente de ces produits se fait en dollar, un grand nombre des échanges est toujours basé sur le dollar.
Actuellement, plusieurs banques et entreprises russes, dont Mir-Business Bank, Sberbank, Transcapitalbank, Gazprom et VTB Bank coopèrent avec des banques iraniennes, notamment Pasargard, EN Bank, Bank Melli Iran et Keshavarzi Bank et il n’y a pas de problème particulier dans les échanges bancaires des deux pays.
Étant donné que les Russes ont été la cible de sanctions européennes et américaines, cela a rendu les établissements russes plus flexibles dans leurs relations avec les banques iraniennes, ce qui permettra aux Russes de bénéficier de l’expérience iranienne pour contrer les sanctions occidentales.