Après avoir récusé pendant plusieurs semaines les propositions de l'Égypte et du Qatar, le cabinet israélien a choisi d'examiner la suspension à long terme des opérations militaires contre le mouvement de Résistance islamique de la Palestine.
Israël a retiré sa demande de démilitarisation du Hamas et son remplacement par l'Autorité palestinienne pour diriger la bande de Gaza, ont annoncé des sources diplomatiques citées par la chaîne israélienne, Channel 10.
Les responsables israéliens auraient reconnu qu’avec la détérioration de l’état de santé du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, son gouvernement ne pourrait pas prendre le contrôle de la bande de Gaza, a écrit Al-Quds Al-Arabi.
Les responsables égyptiens et qataris ont présenté leurs propositions, qui visaient à parvenir à un accord qui réduirait de manière significative les sanctions et le blocus de Gaza en échange d’un arrêt complet des attaques de missiles et l'utilisation de tunnels par le Hamas, dans ce contexte les Égyptiens allégeront également leurs restrictions sur le passage frontalier de Rafah.
Un haut responsable de la Maison Blanche, a déclaré au journaliste de Channel 10 que le Hamas est un "défi", avant de poursuivre : "Aucun de nos partenaires n'a de solution nous garantissant la réussite de nos plans, mais Washington continue à demander aux pays du Moyen-Orient de déclarer publiquement que le Hamas est responsable de l'aggravation de la situation à Gaza."
Le Hamas dément une demande de cessez-le-feu à long terme avec Israël en échange de la levée du blocus de Gaza.
Depuis le 30 mars, les Palestiniens participent à la Marche du grand retour et se rassemblent près de la barrière entre Gaza et la Palestine occupée, réclamant le retour des réfugiés palestiniens forcés à quitter leurs villages depuis 1948.