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Pékin/Washington: les tensions sont de retour, Pyongyang reste méfiant

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain, Donald Trump, et le dirigeant Nord coréen, Kim Jong-un. ©Getty Images

Suite aux propos de John Bolton ; un modèle libyen pour la Corée du Nord et au retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, les autorités de Pyongyang mettent en cause la tenue du sommet américano-nord-coréen.

Trump n’est pas très motivé à participer au sommet américano-nord-coréen, a déclaré Mike Pence lors d’une interview, lundi 21 mai, à Fox News suite à la mise en cause par Pyongyang de la tenue du sommet le 12 juin 2018 à Singapour et a prévenu que la Corée du Nord ne devrait pas chercher à obtenir des concessions.

Mike Pence a poursuit son interview en expliquant que les USA ne toléraient pas une Corée du Nord qui, dotée d’armes nucléaires et de missiles balistiques, représente une menace pour Washington et ses alliés. Espérant trouver une solution pacifique, il a affirmé que le président américain serait prêt à abandonner les négociations avec le dirigeant nord-coréen s’il ne voit pas de résultats.

Le vice-président américain avertit également que ce serait une grave erreur de la part de Kim Jong-un de penser qu’il pourrait jouer avec Donald Trump et a ajouté qu’en cas d’un échec des négociations sur le programme atomique, la Corée du Nord risquerait le même sort que la Libye comme l’avait dit explicitement Donald Trump.

« C’est la vérité », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé : « est-ce une menace ? »

Les propos de John Bolton évoquant un modèle libyen pour la Corée du Nord suivi du retrait des USA de l’accord sur le nucléaire iranien a suscité de vives inquiétudes chez les autorités de Pyongyang qui pensent que Washington prévoit un plan néfaste pour mettre en péril le gouvernement nord-coréen.

Muammar Kadafi, le dirigeant libyen avait accepté en l’an 2000 de renoncer à son programme atomique en échange de la levée des sanctions. Or, quelques années plus tard, son gouvernement a été renversé et lui-même a brutalement été tué.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV