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La nouvelle stratégie de Washington envers l’Iran sera révélée ce lundi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo (D) et le vice-président Mike Pence à la Maison Blanche, le 17 mai 2018. ©AFP

La nouvelle coalition anti-iranienne des États-Unis aura-t-elle un bras militaire tout comme leur soi-disant coalition anti-Daech ?

Le nouveau secrétaire d’État américain, Mike Pompeo révélera, ce lundi 21 mai, la nouvelle stratégie des États-Unis envers l’Iran, lors d’un discours dans le think tank « Heritage Foundation ».

Mike Pompeo fera part de son plan B qui devrait aider Washington à parvenir à un accord global avec l’Iran portant non seulement sur son programme nucléaire, mais en plus sur d’autres points de désaccord séparant l’Iran et les États-Unis.

Critiqués ouvertement par les Européens pour n’avoir pas un plan B capable de remplacer l’accord nucléaire duquel s’est retiré Washington, les responsables de la diplomatie américaine ont multiplié leurs efforts, ces derniers jours, pour élaborer un plan B.

La nouvelle stratégie de l’administration Trump envers Téhéran devrait baliser le terrain à la conclusion d’un accord global couvrant le programme nucléaire, le programme balistique, les politiques de l’Iran dans la région et d’autres points de divergence entre Téhéran et Washington.

L’initiative du nouveau secrétaire d’État américain est que le Japon et les pays arabes de la région puissent participer, eux aussi, dans les prochaines négociations avec l’Iran.

La Maison Blanche cherche à lancer un nouveau tour de négociations avec l’Iran dans l’espoir de lui imposer des restrictions plus dures dans le domaine nucléaire et de lui arracher des concessions remarquables en matière de missiles balistiques et de politiques régionales.

Or, la République islamique d’Iran a, à maintes reprises, annoncé qu’elle n’allait pas s’asseoir à la table d’un tel dialogue.

Dans le même temps, la porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert vient d’annoncer la décision de la Maison Blanche de mettre sur pied une coalition, en coopération avec d’autres pays, à l’encontre de la République islamique d’Iran afin d’assurer une surveillance permanente des « activités déstabilisatrices » de Téhéran dans le Moyen-Orient.

Heather Nauert a ajouté que les détails de cette coalition seraient révélés lors du discours de lundi de Mike Pompeo, le premier depuis son arrivée en fonction.

Mme. Nauert a refusé de répondre si la nouvelle coalition anti-iranienne serait dotée d’un bras militaire tout comme la coalition anti-Daech ou non.

Connu pour ses tendances anti-iraniennes, Mike Pompeo a remplacé Rex Tillerson, plus modéré dans ses positions envers l’Iran. Le point de désaccord le plus grand entre Donald Trump et Rex Tillerson concernait l’accord nucléaire que M. Tillerson défendait face au président américain.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV