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Les mains du régime de Manama sont tachées du sang de son propre peuple

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Mark 84 (MK 84), est une bombes qui fait 907 kg. ©US Air Force/Flickr

L’agence américaine pour la coopération en matière de défense et de sécurité (DSCA) a annoncé avoir donné son accord pour la livraison au régime de Manama, des munitions militaires d’une valeur de 45 millions de dollars.

Les États-Unis ont autorisé la vente à Bahreïn de 3.200 bombes d’une valeur d’environ 45 millions de dollars, dont des bunkers, rapporte Russia Today.

La monarchie du golfe Persique accueille la 5e flotte américaine et a été impliquée dans les bombardements meurtriers contre le Yémen dirigés par l’Arabie saoudite.

La commande comprend 1.500 bombes Mark-82 ; 600 bombes Mark-83 ; 600 bombes Mark-84 ; et 500 BLU-109 « bunker busters », des bombes dotées d’ogives spéciales, a annoncé vendredi l’Agence de coopération US pour la défense.

Ces équipements militaires sont destinés aux avions de combat F-16 de fabrication US de Bahreïn et proviendraient directement des stocks du gouvernement américain. Bahreïn « utilisera ces munitions comme moyen de dissuasion contre les menaces régionales, renforcera sa défense intérieure et mènera des opérations antiterroristes », a déclaré l’agence, avant d’ajouter que ces armements seront utilisés dans les opérations de coalition d’agression saoudienne soutenues par les États-Unis contre le Yémen ».

Washington n’a pour le moment pas précisé à quelle fin et contre qui il compte utiliser les bombes fournies par les États-Unis. Bahreïn fait partie de la coalition menée par les États-Unis contre Daech et de la coalition d’agression menée par l’Arabie saoudite au Yémen depuis 2015.

Selon Russia Today il est fort probable que les bombes fournies par Washington soient utilisées au Yémen contre les cibles civiles.

Les militants des droits de l’homme aux États-Unis ont également condamné Washington pour son soutien à cette petite monarchie du golfe Persique qui a enregistré un record dans la répression envers ses opposants. En 2011, lorsque les musulmans chiites de Bahreïn ont organisé des manifestations anti-régime pour réclamer des réformes, la monarchie d’al-Khalifa les a réprimés sauvagement avec l’aide de l’armée saoudienne.

Face à la répression et aux violences, Washington a gardé les yeux fermés, car la 5e Flotte de l’US Navy trouve son QG dans la monarchie. En mars dernier, les États-Unis ont annoncé qu’ils ont vendu pour 1 milliard de dollars d’armes à l’Arabie saoudite, dont des missiles antichars, avec une valeur de 670 millions de dollars, après que le président du Comité des relations extérieures du Sénat, Bob Corker ait annulé le délai de huit mois sur les ventes d’armes aux États du Conseil de coopération du golfe Persique. Selon la constitution américaine, le département d’État doit mettre le Congrès du pays au courant de toute vente d’armes à l’étranger et la vente finale doit être autorisée par le Sénat.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV