Israël a courbé l’échine devant la Résistance affichée par les Palestiniens et hissé le drapeau blanc.
Suite à la poursuite des manifestations de la « Marche du grand retour » des Palestiniens dans l’enclave palestinienne de la bande de Gaza, l’ancien commandant en chef israélien du sud Doron Almog a appelé Tel-Aviv à signer un accord avec le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas de crainte que les contestations populaires prennent de plus en plus d’ampleur à travers les territoires occupés de la Palestine.
« Il se peut que les accrochages donnent lieu à une crise de plus en plus grave dans la bande de Gaza et ses alentours et qu’un certain groupe sur lequel le Hamas ne peut exercer aucun contrôle tire des missiles sur Israël », a-t-il prédit, vendredi 18 mai, à l’antenne de la radio militaire de Tsahal.
Pour, a-t-il ajouté, maîtriser cette situation et calmer le jeu, les dirigeants de Tel-Aviv pourront signer un accord de 5 à 10 ans avec le Hamas sous la médiation de l’Égypte, de l’Autorité autonome de la Palestine ou des États-Unis.
Ce commandant israélien a reconnu que le Hamas avait acquis de nombreux atouts au cours des manifestations de la « Marche du grand retour » et que le mouvement palestinien avait obtenu du soutien international en sa faveur.
Depuis le 30 mars, les Palestiniens ont commencé les manifestations de la « Marche du grand retour » ayant fixé comme objectif de revivifier le droit du retour des réfugiés palestiniens dans leur terre ancestrale et briser le blocus de Gaza.
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118 Palestiniens ont été tués et plus de 12.000 autres blessés par les militaires israéliens depuis l’organisation des manifestations de la « Marche du grand retour ».
Les atrocités du régime israélien ont atteint leur apogée entre le 14 et 15 mai 2018 où 65 hommes, femmes et enfants palestiniens ont été massacrés. Ce bilan du ministère palestinien de la Santé déplore également environ 3.000 blessés.