Selon le président Recep Tayyip Erdogan, l’armée turque restera avec détermination à Afrin. Ce sera ensuite au tour d’Idlib, de Tal Rafa’at et de Manbij.
Prenant la parole lors du « Festival de la jeunesse d’Istanbul », le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé que les militaires turcs garderaient leur présence à Afrin jusqu’à ce que « la sécurité y soit totalement restaurée». Il a ajouté que ce serait ensuite au tour d’Idlib, de Tal Rafa’at et de Manbij.
La Turquie a lancé, samedi 20 janvier, une offensive terrestre et aérienne dans le nord de la Syrie baptisée l’opération « Rameau d’olivier » contre la milice liée aux Unités de protection du peuple kurde (YPG), branche militaire du Parti de l’Union démocratique (PYD), qualifié de terroristes par Ankara. Avant cette opération, la Turquie avait lancé l’opération « Bouclier de l’Euphrate » au nord de la Syrie. Des centaines de civils syriens ont perdu la vie, lors de la deuxième opération. Damas avait régulièrement condamné l’intervention militaire de la Turquie dans le nord du pays. Enfin, l’armée turque a pris le 19 mars 2018 le contrôle de l'enclave syrienne d'Afrin.
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En ce qui concerne l’occupation de la ville du nord de la Syrie, Erdogan a prétendu :
« Pourquoi nous avons déclenché l’opération Bouclier de l’Euphrate ? C’est que nous nous sommes réservés le droit d’intervenir dans la région. À la base, nous étions censés mettre en place une opération intitulée « Oliveraie » dans le nord de la Syrie, mais elle a été reportée. Si nous étions passés à l’acte au moment prévu, la province de Kilis n’aurait pas été pilonnée de la sorte. »