Alors que des experts militaires, y compris des experts israéliens, ont évoqué l’incapacité de Tel-Aviv à agir militairement contre l’Iran, le Premier ministre israélien a déclaré ce mardi 1er mai qu’il ne cherchait pas une guerre avec l’Iran.
Dans le dernier communiqué de la Maison-Blanche concernant les propos de Benyamin Netanyahu sur les activités nucléaires de l’Iran, la Maison-Blanche a également fait discrètement machine arrière.
Un jour après avoir orchestré une mise en scène contre l’Iran, Benyamin Netanyahu a déclaré dans une interview accordée à CNN qu’il ne cherchait pas une guerre avec l’Iran.
Interrogé sur le fait qu’Israël est prêt à faire la guerre à l’Iran, Netanyahu a déclaré : « Personne ne cherche ce type de développement. L’Iran est celui qui change les règles dans la région. »
De nombreux experts, y compris des Israéliens, ont reconnu l’incapacité de Tel-Aviv à agir contre l’Iran.
La Maison-Blanche avait également émis un communiqué public, publié en appui au discours du Premier ministre israélien contre les activités nucléaires de l’Iran et qui prétendait que Téhéran avait « un programme nucléaire secret ».
Le communiqué a été initialement publié par la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders, lundi soir, après que Benyamin Netanyahu, dans un discours télévisé, a dévoilé des documents qui, selon lui, montreraient qu’il existe un volet « secret » du programme nucléaire iranien.
« Ces faits sont en accord avec ce que les États-Unis savent depuis longtemps : l’Iran a un programme d’armes nucléaires clandestin qu’il a tenté de dissimuler au monde et à son propre peuple », pouvait-on lire dans la version initiale.
La Maison-Blanche a plus tard changé le temps du verbe dans la deuxième phrase du présent au passé, affirmant à présent que l’Iran « avait » un programme d’armes nucléaires clandestin.
Le communiqué initial contredit les positions de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et des autres signataires de l’accord nucléaire iranien, qui ont tous confirmé le plein respect de l’accord par l’Iran.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé à 10 reprises la vocation exclusivement civile du programme nucléaire iranien.
L’Union européenne, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont exprimé leur soutien à l’accord, faisant fi des revendications israéliennes.