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Syrie: les sottises israéliennes ne changent pas la donne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces de sécurité israéliennes examinent les débris d'un F-16 israélien abattu près du village israélien de Harduf, le 10 février 2018. ©Reuters

Tel-Aviv est conscient que ce ne sont pas des bêtises enfantines, comme l'attaque sporadique contre une base syrienne, qui feront changer les équations sur le terrain en Syrie.

Selon l’agence de presse Fars News, une fois de plus, dimanche soir, une information a circulé faisant part d’une agression étrangère contre la Syrie, avec Israël comme principal responsable. L’agence de presse syrienne SANA a annoncé à ce sujet que des sites militaires dans les provinces de Hama et d’Alep avaient été pris pour cibles des missiles ennemis.

Selon une source militaire syrienne citée par SANA, les missiles ont été tirés vers 22 h 30 en direction des bases militaires provoquant des explosions en cascade.

Les entrepôts d'armes de la 47e brigade de l'armée syrienne, situés près de la ville de Salhab à l'ouest de Hama ainsi qu'un autre stock d'armements dans l'est d'Alep à al-Malikiyah feraient partie des cibles visées. Les frappes interviennent presque simultanément à la visite du nouveau secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, en Palestine occupée.

Ces attaques ne sont pas les premières du genre et ces derniers mois, Israël et ses alliés occidentaux ont mené plusieurs attaques de ce genre contre la Syrie. Sous prétexte de riposter à une attaque chimique présumée à Douma, le trio américano-franco-britannique a tiré, lors d’une agression flagrante le 14 avril, plus de 100 missiles vers des cibles en Syrie dont plus de 70 ont été interceptés et détruits, d’après des sources militaires russes.

Cinq jours auparavant, les avions de chasse israéliens, ayant survolé le Liban, avaient frappé l’aéroport militaire T4 dans la province syrienne de Homs. En remontant le temps, on se rappelle d’autres attaques de ce genre : le 10 février 2018, un F-16 de l’armée israélienne a été abattu par la DCA syrienne.

Ces frappes se sont intensifié ces derniers mois, période marquée par de vastes victoires de l’armée syrienne. La libération d’Alep a été, entre autres, un acquis important faisant comprendre aux terroristes et à leurs alliés étrangers qu’il leur serait désormais impossible de l’emporter sur le terrain. Dans la suite, la fin de la mainmise de Daech sur d’autres zones syriennes a détruit les illusions des supporters régionaux ou internationaux des terroristes.

Ce fut après ces évolutions que les responsables israéliens ont intensifié leur guerre verbale contre l’Iran. À Travers les allégations répétitives d’après lesquelles l’Iran chercherait à créer des bases militaires en Syrie, les autorités israéliennes ont plus d’une fois prétendu qu’elles ne toléreraient pas une telle chose. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’a répété lui aussi lors de la réunion du Comité des affaires publiques israélo-américaines (AIPAC) en mars dernier.

C’est sous ce prétexte que Tel-Aviv procède de temps à autre à l’opération militaire contre un endroit en Syrie, sans en revendiquer souvent la responsabilité de façon explicite. Mais les généraux israéliens savent mieux que toute autre personne que ces attaques ne pourront pas changer la réalité sur les évolutions sur le terrain en Syrie.

Le Cabinet et les généraux israéliens qui durant des années se faisaient l’illusion de faire parvenir au pouvoir à Damas « des amis terroristes de Riyad », afin de désunir l’axe de la Résistance, auraient enfin réalisé au cours de ces 7 dernières années qu’il s’agit d’un objectif irréalisable. Ce qu’ils appellent la présence iranienne en Syrie n’est en fait autre chose que la présence de la Résistance qui s’y est affirmée aujourd’hui plus que jamais.

De telles frappes peuvent certes endommager les installations militaires syriennes ou tuer en martyrs des conseillers militaires iraniens, mais cela ne fera pas parvenir les Israéliens aux résultats qu’ils n’ont pas réussi à obtenir en sept années de tuerie et de destructions en Syrie.

Il est peut-être encore un peu tôt pour parler du démantèlement total des groupes terroristes en Syrie, mais une chose est certaine s’agissant de la bataille sur le terrain : la partie qui est en position de force sur le terrain finira par réussir sur le plan politique et Tel-Aviv sait bien que ses « bêtises d’enfant » ne pourront rien changer à cette équation.

Certes, ces « bêtises enfantines » vont recevoir en temps opportun des « ripostes d’adultes ». Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Chamkhani, l’a déjà réitéré.

En tout cas, l’axe de la Résistance a prouvé ses capacités militaires au cours de sept années de lutte contre le terrorisme et il le fera toujours et encore à l’avenir.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV