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Le président américain vise le Maroc, l’allié d’antan d’Israël et des États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des unités de l'armée marocaine. (Archives)

Après avoir provoqué les dissensions au sein du monde arabe et musulman, en soufflant sur le feu des conflits au Moyen-Orient, le président américain se tourne vers le sport et y trouve un nouveau moyen pour diviser et mieux régner, mais chose inhabituelle, c’est le Maroc, allié de toujours d’Israël et des États-Unis qui devra en payer le prix.

Pour l’éditorialiste du journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, le président américain Donald Trump s’est distingué des autres par son islamophobie et ses tendances pro-israéliennes. Après avoir lancé une attaque tripartite contre la Syrie, Trump s’apprête à deux nouvelles démarches qui doivent servir, en fait, les intérêts d’Israël. Le 12 mai prochain, Trump veut annoncer le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran tandis que le 15 du même mois, le transfert de l’ambassade américain de Tel-Aviv à Qods aura lieu, simultanément aux festivités israéliennes, le jour de la Nakba [jour de la formation de l’entité israélienne, NDLR].

 

Ce n’est pas, pourtant, tout. Après toutes ses menaces contre les monarchies arabes du bassin du golfe Persique les avertissant qu’il mettrait un terme au soutien américain si ces derniers n’envoyaient pas de forces militaires en Syrie et ne payaient pas les frais de la présence militaire US sur ce territoire, Trump vise, maintenant, son allié d’antan, le Maroc.

Dans un tweet, le président américain a soutenu la candidature des États-Unis à l’organisation de la Coupe du monde 2026. Un soutien, pas si normal, dans la mesure où Trump a ciblé le Maroc et sa candidature pour la Coupe du monde 2026. Il a menacé, suivant son attitude habituelle, d’interrompre les aides financières aux pays qui défendraient le Maroc : « Les États-Unis ont fourni une candidature solide avec le Canada et le Mexique. Ce serait une honte si les pays que nous soutenons, toujours, s’opposaient à la candidature américaine. Pourquoi devrions-nous soutenir ces pays si eux ne nous soutiennent pas (et aux Nations unies non plus) ? »

L’analyste arabe reproche à Trump ses comportements, allant au rebours de toutes les normes morales et sportives. Presque tous les pays du monde font la distinction entre la politique et le sport. Ce n’est pas, toutefois, le cas du président américain qui agit selon ses propres critères raciaux et discriminatoires.

Or, Abdel Bari Atwan appelle les pays arabes et islamiques à soutenir le Maroc, en oubliant leurs différends, tout comme l’Algérie qui a annoncé qu'elle voterait, le 13 juin prochain, pour la candidature de son voisin, le Maroc.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV