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Les premiers S-300 syriens auraient été testés avec succès

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le F16 israélien abattu le 10 février par la DCA syrienne. © AFP

Les sites proches de l'armée israélienne annonçaient il y a quelques jours la traversée par le détroit du Bosphore d'un navire russe avec à son bord les premières batteries de missiles S-300, navire qui se dirigeait vers le port syrien de Tartous. Citant une source turque, Sputnik reprend l'information pour affirmer que le navire en question, Kyzyl-60, transportait des véhicules tout terrain Ural-4320, utilisés pour transporter le personnel, les munitions et les biens militaires et servant  également de plateforme pour monter des armements différents, dont les canons antiaériens.

Après une semaine d'escalade verbale entre Israël et la Russie, provoquée par des frappes israéliennes du 9 avril contre l'aéroport militaire T4, la Russie et Israël en sont à une nouvelle phase de leurs relations : tandis qu'Israël menace de détruire les batteries de missiles S-300 russes au cas où celles-ci parviennent aux forces syriennes, la Russie affirme qu'elle va en armer l'armée syrienne pour la prémunir contre une offensive aérienne large qu'Israël et ses alliés menacent de lancer sous peu. 

Des sources proches de l'armée syrienne font état de la livraison d'un premier système de défense antiaérienne S-300 à l'armée syrienne. Selon cette information, les premiers essais de missiles sol-air du système S-300 auraient été déjà effectués dans des conditions optimales. Les missiles auraient réussi à abattre plus de 24 drones cibles dans la simulation d’une attaque aérienne. 

Lire aussi : S-300 syriens : Israël au purgatoire

Où serait placé le premier dispositif S-300? 

La Russie n'a pas encore confirmé la livraison de ces missiles à Damas ni leur mise à l'essai. N'empêche que ces dispositifs sont déjà déployés sur des sites militaires russes et il n'est pas difficile d'en passer le relais aux forces syriennes. À en croire les sources précitées, le premier régiment doté du système S-300 serait déployé, non loin du Golan syrien, région qu'occupe depuis 4 décennies le régime d'Israël. Depuis 2011 et le début de la guerre en Syrie, Tel-Aviv n' a jamais caché son intention d'annexer le Golan syrien à Israël et il a tout fait pour y parvenir : les terroristes qaïdistes retranchés dans cette zone n'auraient jamais réussi à tenir si longtemps, sans l'appui militaire et logistique de Tel-Aviv.  

Les sources proches de l'armée syrienne affirment qu'au total, quelque 36 batteries S-300 seront déployées en Syrie avant la fin de l’année 2018. Les forces syriennes sont sur le point de renforcer leur système de défense aérienne après la défaite du 14 avril 2018 de l'agression tripartite USA/France/Grande-Bretagne contre la Syrie. Quelques jours avant cette frappe, Israël a pris pour cible de huit missiles l'aéroport militaire T4. 14 personnes dont 7 conseillers militaires iraniens ont péri dans cette attaque qui a l'allure d'un casus belli israélien lancé en direction de l'Iran. Les officiels iraniens ont promis la vengeance sans pour autant révéler la date, le lieu ou encore les modalités de la riposte. 

Vendredi 26, l'ambassadeur permanent syrien auprès de l'ONU a très clairement affirmé que la souveraineté syrienne ne ferait l'objet d'aucune concession ou négociation et que le Golan occupé devra être restitué à l'État syrien. Sous prétexte d'avoir sa sécurité en péril, Israël multiplie les efforts de guerre dans le sud syrien, manière de pouvoir annexer le Golan. 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV