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Vu les réalités en Syrie, le démembrement de ce pays est exclu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée syrienne et les forces kurdes libèrent une zone dans le nord d'Alep. ©Sputnik/Archives

Dans un article diffusé par le quotidien libanais Al-Binaa, Hamidi al-Abdallah s’est penché sur l’impossibilité d’une désintégration de la Syrie.

En faisant allusion, dans un article publié par le quotidien libanais Al-Binaa, aux déclarations de Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense, qui avait affirmé que l’unité du peuple syrien était restaurée, Hamidi al-Abdallah a écrit que la libération des zones stratégiques dans la zone s’étendant d’Alep et de Deir ez-Zor jusqu’aux régions frontalières avec l’Irak et la Jordanie rendrait pratiquement inimaginable un démembrement de la Syrie.

Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense. ©Réseau international

Pour s’assurer qu’une désintégration de la Syrie est impossible, il faut prendre en considération les points suivants :

– Premièrement, les forces militaires étrangères qui tentent de diviser la Syrie sont déployées dans des zones marginales, loin du centre de ce pays. Par conséquent, ces forces ne sont pas en mesure de démembrer la Syrie, car ni la localité d’al-Bab ni celles d’Afrin ni de Raqqa ne peuvent être utilisées comme un levier pour démembrer la Syrie.

Tôt ou tard, la Résistance commencera ses opérations pour libérer ces zones frontalières avec la Turquie et il sera difficile pour chaque camp, y compris les États-Unis, de conserver une présence dans des zones que les Nations unies considèrent comme appartenant à la Syrie.

À titre d’exemple, on peut citer le cas du Liban, dont le sud est occupé depuis plus de 25 ans par Israël et ses mercenaires, mais cela n’a pas conduit à un démembrement de ce pays alors que lorsque Beyrouth s’est divisé en deux parties, le Liban a risqué d’être désintégré.

– Deuxièmement, même dans la province d’al-Hassaka, où sont présentes les forces d’occupation américaines, son chef-lieu éponyme, al-Hassaka, et sa plus grande ville, al-Qamichli, sont sous le contrôle du gouvernement syrien. De plus, tous les services et les activités économiques sont supervisés par le gouvernement central de Damas. Par conséquent, les réalités dans cette province ne permettent pas une fragmentation du territoire et la formation d’un autre pays.

– Troisièmement, à Deraa, où certaines zones sont toujours contrôlées par les groupes terroristes, l’armée syrienne a repris le contrôle de plusieurs parties de la ville et en a chassé les terroristes. Avant même la reprise de la totalité de la ville, toute désintégration de la Syrie semble exclue.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV