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Découverte d'un vaste réseau de tunnels souterrains en Syrie

L'armée syrienne fait visiter à des journalistes un tunnel creusé par des terroristes syriens pour relier le quartier damascène de Jobar à d'autres zones sous contrôle des terroristes. ©AFP

Pourquoi tous les plans d’attaque contre Damas incluaient-ils systématiquement la Ghouta orientale ? On sait que c’est la zone d’où aurait pu être lancée une offensive d’envergure contre la capitale, Damas. Mais ce n’est pas tout. Les Américains et leurs mercenaires avaient mis des préparatifs « souterrains » pour s’emparer de la capitale. Depuis sept ans, l'armée syrienne se bat sur terre mais aussi en sous sol contre "les rats qui vivent dans l'obscurité". 

Alors que les médias à la solde de certaines puissances occidentales et arabes tentent de faire croire que les terroristes de Daech sont parvenus à remporter de grandes victoires face à l’armée syrienne et à ses alliés en n’ayant recours qu’à des moyens rudimentaires, la réalité prouve le contraire. Une impressionnante aide logistique a permis aux terroristes de mener leur guerre à la fois sur terre et en sous-sol. La construction d’un réseau de tunnels, une véritable toile d’araignée par les terroristes, témoigne du fait qu’ils sont en contact direct avec les pays dotés des technologies haut de gamme et qu'ils ont bénéficié de leurs données de renseignement et de leurs équipements de guerre et d’ingénierie. D'aucuns se demandent à quoi bon le maintien d'une usine du cimentier Lafarge en Syrie depuis 2011? La réponse est peut-être là : Le ciment a servi à construire des réseaux de tunnels. 

La « guerre des taupes » contre les « abeilles rouges » est sensible et particulière ; les groupes armés creusent la terre tout comme des « taupes » pour créer des tunnels via lesquels ils transfèrent leurs équipements, sans qu’ils soient repérés par les chasseurs et les hélicoptères de l’armée syrienne qui comme des « abeilles rouges » survolent les secteurs.  

Selon un rapport d’El-Monitor, après la reprise de la ville de Qousseir par les forces syriennes, l’on s’attendait à ce que de lourds affrontements éclatent dans les deux villes avoisinantes à savoir al-Dabaa et al-Buwaydah, mais l’armée y est entrée sans aucune résistance terroriste. Pourquoi ? Parce que les terroristes ayant laissé leurs poids lourds et véhicules blindés aux portes des villes s’étaient enfuis, les armes légères sur le dos, via les tunnels.

Ce n’est pas uniquement à Qousseir qu’on a trouvé des tunnels. Selon l’agence de presse syrienne Sana, les terroristes ont creusé sous terre un véritable labyrinthe s'étalant sur plusieurs kilomètres, doté d'hôpitaux et de QG militaires.

Sana précise que deux hôpitaux de campagne ont été découverts sous terre, dotés d'équipements médicaux et de médicaments, reliés par des tunnels.

Une des entrées du labyrinthe souterrain se trouve dans le sous-sol d'une école transformée en quartier général par les terroristes du groupe Faylaq al-Rahmane, dans le quartier damascène de Jobar.

Les tunnels ont été creusés à quelque 15 mètres de profondeur. Les murs sont renforcés par des poteaux métalliques, des caméras de surveillance et des néons sont aussi visibles.

Certains couloirs permettent le passage de voitures, débouchant sur d'autres tunnels plus étroits, qui ne peuvent être parcourus qu'à pied. Ils s'étendent parfois sur trois ou cinq kilomètres, reliant ainsi le quartier de Jobar aux villes rebelles de Aïn Tarma et de Zamalka.

Il est à noter qu’à l’issue de longs affrontements à Afrin dans le nord de la Syrie qui se sont débouchés sur l’occupation des positions kurdes par l’armée turque et les éléments terroristes à sa solde, les forces kurdes ont procédé à la construction d’un vaste réseau de tunnels souterrains.

Ceci étant dit, tout porte à croire que les groupes terroristes déployés en Syrie creusaient des tunnels notamment dans les secteurs près de la capitale, Damas, pour pouvoir s’infiltrer dans les lieux importants de la capitale notamment le palais présidentiel et les ministères syriens pour ainsi renverser le gouvernement de Bachar al-Assad. Ils ont fini par échouer, parce qu'avec la découverte de ce réseau de tunnels et la révélation de leur stratégie, ils ont pratiquement perdu leur dernière carte.

Source des photos: Mashregh News

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SOURCE: FRENCH PRESS TV