Le régime israélien reste toujours dans la crainte d’une possible réponse iranienne à son attaque au missile contre la base aérienne T4 à Homs, et met ainsi en état d’alerte ses forces militaires tout au long des frontières avec la Syrie et le Liban. Il espère, semble-t-il, que cette riposte se réalise, lui donnant le bon prétexte pour déclencher la guerre, tant souhaitée, contre l’Iran.
Vu la crainte croissante d'Israël d'une riposte iranienne à l’attaque au missile israélienne contre la base aérienne T4 à Homs en Syrie, l’armée israélienne a décidé d’annuler la participation de ses F-15 à l’exercice conjoint Red Flag avec les forces américaines prévu en mai prochain en Alaska.
Israël se retire des exercices aériens conjoints avec les USA de peur d’une réaction iraniennehttps://t.co/DvVoTlGcf7 pic.twitter.com/lcDSbLrrWw
— Press TV Français (@PresstvFr) April 18, 2018
L’armée de l’air israélienne a annoncé que vu les tensions entre Israël et l’Iran, les chasseurs F-15 qui avaient été envoyés en Alaska pour participer à l’exercice conjoint Red Flag devaient rentrer, aussitôt, dans la région.
The Jerusalem Post a annoncé que la force aérienne israélienne avait décidé de réduire le taux de sa participation au Red Flag 2018 qui devrait se dérouler en mai prochain en Alaska avec la participation en outre d’Israël, des États-Unis, de la Corée du Sud, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des pays membres de l’OTAN.
Le porte-parole de l’armée israélienne a indiqué, dans un communiqué, que la « participation de l’armée de l’air à l’exercice Red Flag en Alaska aura lieu comme prévu en mai. À la lumière des évaluations de l’armée de l’air, il a été décidé de changer les avions participant à l’exercice ».
La force aérienne a affirmé qu’elle retirait, pourtant, ses F-15 de l’exercice.
Le site web israélien Debkafile avait déjà évoqué l’état d’alerte de l’armée israélienne pour contrer tout conflit éventuel sur le front de la Résistance en Syrie.
« Les forces militaires israéliennes se sont mises en état d’alerte, plus que jamais, le long des frontières septentrionales avec la Syrie et le Liban », a affirmé Debkafile.