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Anniversaire de l’indépendance de la Syrie : Kim Jong-un félicite Assad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le dirigeant nord-coréen (G) a félicité le président syrien à l'occasion du 72e anniversaire de l'indépendance de son pays.

Dans une lettre de félicitations adressée au président syrien, Bachar Assad à l’occasion du 72e anniversaire de l’indépendance de la Syrie, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un a exprimé sa solidarité et son soutien à la juste cause du gouvernement et du peuple de Syrie.

«Je suis heureux que sous votre juste direction votre gouvernement a pu défendre l'indépendance et la sécurité du pays», lit-on dans la lettre du mardi 17 avril signée Kim Jong-un.

La Syrie a retrouvé son indépendance le 17 avril 1946 alors qu'elle était placée sous la tutelle française.

Ce message de félicitations n'est pas anodin: selon des experts, les frappes effectuées le 14 avril par le trio USA/France/Grande-Bretagne contre la Syrie  empêcheraient les tentatives des États-Unis d’achever la dénucléarisation de la Corée du Nord. Dans un reportage récemment diffusé CNN revient sur l'alliance de longue date entre la Corée du Nord et la Syrie, alliance qui après des frappes du 14 avril, pourrait nuire à une rencontre prévue en mai ou juin de Donald Trump avec le dirigeant nord-coréen. 

«C'est la seule raison pour laquelle la Corée du Nord a poursuivi son programme d'armes nucléaires. La perception [avoir des armes nucléaires, ndlr] diminue la probabilité de frappes punitives similaires», a indiqué à CNN Rodger Baker, vice-président pour l'analyse stratégique de la société privée de renseignement Stratfor.

Selon Dan Coats, directeur du renseignement national américain, Kim Jong-un considère les armes nucléaires comme la «subsistance» de sa gouvernance et le fait que les Américains s'en prennent à la Syrie, outrepassant le droit international, lui donne amplement raison. 

L'agression tripartite du 14 avril semble se retourner contre ses auteurs et ce, dans de nombreux dossiers, constatent les analystes. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV