La Jordanie et l’Algérie ont annoncé que la seule solution à la crise syrienne est une solution politique.
Le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammed al-Momeni, a souligné que la solution politique était la seule issue à la crise syrienne et garantissait l’unité territoriale et la sécurité du pays.
Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a déclaré : « Nous sommes contre l’utilisation des armes chimiques parce que nous considérons cela comme un crime contre l’humanité. »
Il a implicitement accusé Damas d’utiliser des armes chimiques et a déclaré qu’il devrait y avoir une enquête internationale indépendante à ce sujet.
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a déclaré en réponse aux frappes américaines en Syrie : « Nous sommes désolés pour l’attaque contre la Syrie. Les commissions d’enquête n’ont pas eu le temps d’arriver à Damas. La crise syrienne nécessite une solution politique, la situation ne fait que se compliquer. »
Après plusieurs jours de tergiversations, les États-Unis et leurs alliés sont passés à l’action. Le samedi 14 avril, Donald Trump a annoncé que Washington avait procédé à des frappes en Syrie, en coordination avec la France et le Royaume-Uni.
71 des 103 missiles tirés sur des cibles en Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril ont été interceptés par la DCA syrienne.