Les ministères saoudien et bahreïni des Affaires étrangères ont apporté, dans deux communiqués distincts, leur soutien aux opérations militaires menées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni en Syrie.
« Nous apportons un soutien total aux opérations militaires contre les objectifs militaires en Syrie », a déclaré dans un communiqué le ministère saoudien des Affaires étrangères, a rapporté Fars News.
Ce communiqué prétend que les frappes aériennes menées par les États-Unis et leurs deux alliés occidentaux étaient une réaction à l’attaque chimique présumée à Douma.
Le ministère bahreïni des Affaires étrangères a emboîté le pas à Riyad en apportant à son tour son soutien aux opérations occidentales contre les positions militaires du gouvernement syrien. « Ces frappes sont utiles pour empêcher l’utilisation d’armes chimiques », est-il écrit dans le communiqué.
Sous prétexte que la Syrie aurait recouru à des armes chimiques à Douma, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont tiré ce samedi 14 avril plus de 100 missiles sur des bases syriennes près de Damas et de Homs.
Selon une haute autorité de la coalition pro-Damas, après avoir été averti par les Russes, Damas avait évacué quelques jours plus tôt les centres qui ont été pris pour cible ce samedi dans la matinée par les États-Unis et leurs alliés.
La télévision d’État syrienne a annoncé que cette agression constitue une violation flagrante du droit international et qu’elle est le signe du mépris qu’ont les pays agresseurs pour le droit international.
« Avec la même fermeté que celle avec laquelle elle a lutté contre le terrorisme, la Syrie fera face à cette agression. Les États-Unis et l’axe du soutien au terrorisme, alors même qu’ils prétendent soutenir le droit international, ont une nouvelle fois piétiné les lois », a précisé la télévision d’État syrienne.