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Condamnation de la nouvelle vague d’arrestations à Bahreïn

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La police antiémeute tire sur des manifestants pacifiques à Bahreïn. ©AP

Le Centre bahreïni des droits de l’homme a émis un communiqué dans lequel il a condamné l’arrestation de 21 opposants par les forces de sécurité du régime des Al Khalifa.

Il a également dénoncé la répression de 24 manifestations dans 14 régions de Bahreïn en l’espace d’un mois.

En effet, pour étouffer le feu des protestations populaires, le régime de Manama procède à l’arrestation de nombreux opposants et militants politiques bahreïnis.

Il a privé les prisonniers politiques de leur droit de rencontrer leurs proches, ce qui témoigne de l’opposition manifeste de ce régime tyrannique au droit international et de la violation des droits des prisonniers politiques.

Le chef du principal mouvement d’opposition chiite de Bahreïn, le cheikh Ali Salman (au centre), lors d’une manifestation antigouvernementale à Manama, le 13 décembre 2013. ©Reuters

Le régime des Al Khalifa a puni et torturé les prisonniers politiques, dont le cheikh Ali Salman, secrétaire général d’al-Wefaq, et ignoré le droit de son enfant d’obtenir un acte de naissance ou de rencontrer son père.

Des rapports en provenance de Bahreïn portent à croire que les cas de violation des droits de l’homme par le régime sont nombreux, dont des arrestations arbitraires, des intrusions par effraction dans les maisons, des jugements injustes, la répression des protestations pacifiques et le refus de reconnaître la nationalité aux citoyens bahreïnis.

Le régime en place a privé le peuple de tous ses droits les plus élémentaires, à savoir la liberté d’expression et le droit aux rassemblements pacifiques et à la formation de partis et de groupes politiques.

Il utilise tout moyen ou stratagème en vue de réprimer le soulèvement populaire et d’éliminer les opposants de la scène politique.

Le refus de reconnaître la nationalité aux citoyens bahreïnis et l’octroi de la nationalité bahreïnie à des ressortissants étrangers ont des visées politiques, dont celle de procéder à un remplacement démographique sur une base confessionnelle.

Brian Dooley, conseiller principal du groupe américain Human Rights First, souligne : « Bahreïn a emprunté un chemin très dangereux. »

Divers rapports montrent que l’approche policière du régime des Al Khalifa envers les activistes politiques n’a pas changé.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV