Lors des contacts téléphoniques jeudi 12 avril avec certains des dirigeants des pays européens, le chef du gouvernement italien a assuré que Rome n’assistera pas à une action militaire en Syrie.
Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni a annoncé jeudi que son pays ne participerait pas à une intervention militaire à l’encontre du gouvernement légitime de Bachar al-Assad. « Cependant, l’Italie apportera ses soutiens logistiques à ses alliés en vertu des accords internationaux et bilatéraux », a-t-il signalé.
Auparavant, la présidente du Parlement italien Laura Boldrini a annoncé l’opposition de son pays à toute intervention militaire étrangère en Syrie.
Mais la chancelière allemande Angela Merkel a annoncé jeudi que son pays ne rejoindrait pas les États-Unis dans leur initiative et a estimé que des mesures supplémentaires pour en finir avec la crise syrienne étaient inutiles.
Le président français Emmanuel Macron a assuré qu’il prendra ses décisions « en temps voulu ». Il a même prétendu que la France disposait de preuves concernant la récente attaque chimique en Syrie par le gouvernement de Damas. « Nous frapperons l'endroit d'où ces envois sont faits ou là où ils sont organisés. La ligne rouge sera respectée », a dit le président français.
Les pays occidentaux ont souvent imputé les attaques chimiques au gouvernement Assad au moment où l'armée syrienne et les forces de la Résistance accumulaient les victoires face aux groupes terroristes.