Au bout de près de 20 jours de vaillants combats, l'armée syrienne et ses alliés ont repris le contrôle total de Douma, dernier bastion des terroristes de Jaïsh al-Islam dans la région stratégique de la Ghouta orientale.
La vaste campagne de menaces et d'intimidation lancée par les pays occidentaux qui disent vouloir frapper la Syrie dans les heures à venir, n'a rien changé à la donne : l'armée syrienne vient de hisser le drapeau national en haut des bâtiments de Douma. Les terroristes de Jaïsh al-Islam, soutenus par Riyad, se sont battus jusqu'à la dernière cartouche mais ont fini par capituler et quitter la ville à bord de cars verts.
Il s'agit d'une cuisante défaite pour le camp atlantiste qui vient de perde une région ultra stratégique d'où ils comptent lancer tôt ou tard une offensive contre la capitale Damas. La dernière tentative occidentale pour retarder la victoire de l'armée syrienne dans cette région a été une attaque perpétrée sous la fausse bannière et de nature chimique.
Alors que l'État syrien ne dispose plus d'arsenal chimique depuis 2013 et que son armée a été sur le point de reprendre le contrôle total de la Ghouta oriental, une attaque au gaz chlore a eu lieu le 7 avril, déclenchant une campagne sans précédent de menace médiatique et militaire. Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont mobilisé leurs troupes en Méditerranée et en Europe.
La Syrie, l'Iran et la Russie ont annoncé qu'ils n'hésiteraient pas à répondre avec force et autorité à toute agression étrangère contre le territoire syrien. Dans la foulée, la Russie a annoncé vouloir déployer la police militaire russe à partir de ce jeudi 12 avril à Douma. Ce déploiement est un défi lancé à l'adresse des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne qui disent vouloir frapper Damas dans les heures à venir.
La Russie a affirmé qu'elle riposterait à la moindre atteinte portée à ses forces déployées.