La Syrie a mis son armée en état d’alerte.
En pleine ambiance tendue, nourrie par les menaces de Donald Trump de frapper la Syrie, le gouvernement syrien a mis ses hommes armés, à tous les niveaux, en état d’alerte.
Le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), vitrine de l’opposition, a confié, ce mercredi 11 avril à l’AFP, que les forces armées syriennes et leurs alliés avaient été mis en état d’alerte, il y a deux jours, pour faire face à toute éventuelle attaque de l’Occident.
« Les forces syriennes et leurs alliés se trouvent toujours en état d’alerte », a ajouté Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
Rami Abdel Rahmane a déclaré que le commandement de l’état-major de l’armée syrienne avait placé en état d’alerte toutes les unités militaires pour les trois jours à venir.
« Tous les aéroports et toutes les bases militaires qui se trouvent dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien sont en état d’alerte et soumis à des dispositifs de sécurité draconiens. Ces mesures ont été prises en prévision des menaces étrangères. Des mesures dissuasives ont été envisagées et les militaires ont suivi des formations adaptées », a-t-il ajouté.
Les États-Unis et leurs alliés accusent le gouvernement syrien d’être derrière une attaque chimique qui s’est produite à Douma, dans la Ghouta orientale, sans fournir aucun document ni preuve qui vienne à l’appui de leurs accusations.
Le gouvernement syrien souligne que ces allégations sont montées de toutes pièces. L’ambassadeur syrien à l’ONU, Bachar al-Jaafari, a déclaré que ces accusations infondées visaient à préparer le terrain en vue d’une agression militaire contre la Syrie.