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Iran: des bases de données frappées par une cyberattaque d’origine inconnue

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Des bases de données en Iran ont été touchées par une cyberattaque. (Photo d'illustration)

Le ministre iranien de la Communication et des Technologies de l’information a déclaré que certaines des bases de données de la République islamique d’Iran avaient été touchées par une cyberattaque, précisant que presque tous les routeurs ciblés avaient été récupérés.

Mohammad Javad Azari Jahromi a publié, vendredi 6 avril, un tweet après que des connexions internet à travers le pays aient des interruptions.

« Les cyberattaques ont frappé les centres de données vendredi soir et le Centre de sécurité informatique MAHER s’est précipité pour récupérer les routeurs touchés par les attaques », peut-on lire sur le compte Twitter du ministre iranien.

Le ministre iranien de la Communication et des Technologies de l’informationMohammad Javad Azari Jahromi. (Photo d'archives)

« Le centre d’observation du cyberespace a commencé à restaurer les réseaux », a indiqué M. Jahromi.

« Les tentatives destinées à dépeindre [la structure de sécurité des réseaux internet du pays] comme vulnérable nous donnent l'occasion de corriger les failles existantes », a-t-il noté.

Mohammad Javad Azari Jahromi a posté une image montrant un motif qui représente le drapeau des États-Unis. Ce motif est apparu sur un écran à la suite d'une attaque visant les paramètres d'un routeur.

« La portée des attaques dépasse l'Iran. La source doit être identifiée », a expliqué Jahromi ajoutant que la situation était revenue à la normale dans 95% des routeurs ciblés.

L'année dernière, un rançongiciel connu sous le nom de « WannaCry » avait frappé des ordinateurs dans des dizaines de pays dont l'Iran, poussant Cyber ​​Police à demander à ce que les systèmes touchés soient coupés des réseaux.

Le quotidien américain Washington Post a rapporté en juin 2012 que l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA), la CIA et l'armée israélienne avaient travaillé ensemble pour utiliser un logiciel malveillant connu sous le nom de Stuxnet, contre les installations nucléaires iraniennes un an plus tôt.

L'année dernière, les procureurs suisses ont déclaré avoir trouvé des logiciels malveillants sur un certain nombre d'ordinateurs dans un hôtel de Genève qui avait accueilli des pourparlers entre l'Iran et les 5+1, au sujet du programme nucléaire de la République islamique d’Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV