Vu les manifestations de masse à la frontière des territoires palestiniens occupés et le ticket gagnant dont disposent les habitants de la bande de Gaza, les Israéliens ont maintenant trois options pour s’engager dans la région.
Le ticket gagnant est aux mains des Palestiniens de la bande de Gaza qui ont organisé le vendredi 30 mars un mouvement de masse pacifique mais meurtrier, puisque 20 personnes ont été tuées par l’armée israélienne et des centaines d’autres blessées, selon Fars News.
Selon le site web Al-Resalah TV, cette marche constituait une menace stratégique pour le régime israélien, d’autant plus qu’elle devrait continuer d’ici les cinq prochaines semaines.
Or, Tel-Aviv aurait trois options.
Premièrement, lever le blocus de la bande de Gaza et améliorer la situation économique de la région. Mais le régime israélien croit qu’il y a préalablement des dossiers à résoudre, notamment celui des prisonniers israéliens détenus par le Hamas.
Deuxièmement, l’annexion de la bande de Gaza à l’Égypte dans le cadre de « l’accord du siècle ». Selon un spécialiste de la sécurité du Moyen-Orient, Israël devrait travailler sur deux fronts dans la bande de Gaza : 1) le contrôle des manifestations de la Marche du grand retour et 2) la recherche d’une solution partielle et la restitution du droit historique de l’Égypte sur la zone, pour garantir un meilleur avenir économique à ses habitants.
Troisièmement, encourager la Cisjordanie et les organisations internationales à investir et à travailler dans la bande de Gaza pour améliorer la situation humaine et économique de la région.
Bien sûr, ces actions devraient être menées indépendamment du Hamas et de l’Autorité palestinienne, surtout que l’issue du processus de réconciliation palestinien n’est pas claire.