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Normalisation des relations avec Israël : condition des USA pour l’intronisation de Ben Salmane

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les USA posent une condition à la succession à la trône en Arabie saoudite. (Photo d'illustration)

Un prince saoudien, opposant au régime de Riyad, révèle que les États-Unis et Israël consentiraient à l’intronisation de Mohammed ben Salmane à condition de la normalisation des relations entre Riyad et Tel-Aviv.

Lors d’une interview avec la chaîne Al-Hiwar, Khaled ben Farhan Al Saoud a fait allusion aux discriminations entre les princes et la population ordinaire en Arabie. « Ce qui est interdit pour les gens ordinaires est autorisé à l’intérieur des palais princiers », a-t-il indiqué.

Le prince saoudien Khaled ben Farhan Al Saoud. (Photo d'archives)

« Tous les princes détenus dans l’hôtel Ritz-Carlton de Riyad sont interdits de voyage. Mais si l’occasion d’un changement se présentait à eux, ils n’hésiteraient pas un instant », a-t-il ajouté.

Les États-Unis et Israël ont posé des conditions à l’intronisation de Ben Salmane : maintien de la sécurité maritime d’Israël via le détroit de Tiran, normalisation publique des relations entre Riyad et Tel-Aviv et soutien à « l’accord du siècle » qui bafoue le droit que les Palestiniens ont sur Qods.

La participation d’Israël au projet saoudien de ville futuriste au bord de la mer Rouge, dit Neom, dont la Jordanie et l’Égypte contribuent au financement, est une autre condition avancée par les USA.

Selon Khaled ben Farhan, le principal facteur de l’ascension de Mohammed ben Salmane est l’absence au sein de la famille royale d’un rival du niveau de Mohammed ben Nayef ou de Bandar ben Soltan, les petit-fils d’Abdol Aziz Al Saoud.

Le prince Khaled ben Farhan Al Saoud a quitté l’Arabie saoudite en 2007 et demandé l’exil politique à l’Allemagne en 2013, en raison de « menaces de mort ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV