Alors que la Palestine entière s'apprête à commémorer ce vendredi le Jour de la Terre et que le monde musulman suit d'un regard inquiet les évolutions liés à sa première Qibla, la ville sainte de Qods, l'Arabie des Salmane brûle les étapes pour normaliser ses relations avec Israël.
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Premiers impacts ? Quelques heures après avoir rencontré à Washington les membres de l'Aipac, lobby pro-israélien aux États-Unis, Ben Salmane s'est mis à singer Netanyahu et à proférer des menaces de guerre contre l'Iran. Mais ce n'est pas tout.
Vendredi, le chef d'état-major israélien, le général Gadi Eizenkot, a confirmé une récente rencontre entre le prince héritier saoudien et le chef de la sécurité nationale israélienne. Interrogé par le journal Maariv, le général sioniste a évoqué la "menace iranienne commune" contre Israël et l'Arabie saoudite, mais aussi les intérêts conjoints que le régime anti-arabe de Tel Aviv partage avec Riyad; un Riyad qui est censé être le premier défenseur des intérêts arabes et musulmans dans le monde.
Les médias israéliens avaient fait état en 2017 de la visite de Ben Salmane en Israël, information que le royaume a démenti par crainte de la réaction de l'opinion arabe et musulmane.