Dans sa nouvelle stratégie sécuritaire, Londres considère Moscou, Pyongyang et Téhéran comme autant de menaces potentielles pour sa sécurité nationale.
Les menaces provenant de la Russie et du crime organisé font l’objet d’une nouvelle stratégie de sécurité nationale au Royaume-Uni. L’Iran et la Corée du Nord ont également été identifiés comme des menaces majeures pour le Royaume-Uni.
Dans ce document, le soutien de Moscou au gouvernement de Damas, le rattachement de la Crimée à la Russie et l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal, attribué par Londres à Moscou, ont été présentés comme les raisons de Londres pour présenter la Russie comme une menace.
Dans un cas d’école d’inversion accusatoire, le Royaume-Uni décrit également l’Iran comme un pays qui poursuit « des efforts de déstabilisation » au Moyen-Orient.
La Corée du Nord figure sur la liste du Royaume-Uni en raison des 20 essais de missiles qu’elle a effectués en 2017.
Dans ce que la Première ministre britannique a appelé une « doctrine de la fusion », le plan appelle à mobiliser tous les efforts dans les domaines du renseignement, de l’armée, de l’économie et de la diplomatie pour vaincre les ennemis du Royaume-Uni.
Theresa May a déclaré que « toutes les capacités » seraient utilisées pour contrer les menaces croissantes qui pèse d’après elle sur la sécurité nationale britannique.
En annonçant cette nouvelle stratégie, Mme May a déclaré que les attentats terroristes de l’année dernière à Londres et à Manchester ont montré la nécessité d’une action plus complexe et multidimensionnelle.
Le ministre britannique de la Sécurité, Ben Wallace, a déclaré que la nouvelle stratégie visait à créer une approche « plus ciblée et mieux coordonnée » face aux menaces modernes.