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France : une voiture fonce sur les militaires à Grenoble

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats de l’opération Sentinelle à Paris. ©AFP

Les médias français ont rapporté qu’une voiture avait foncé sur des militaires à Grenoble, en Isère, près d’une caserne.

Un homme a foncé avec sa voiture, le jeudi 29 mars, sur des militaires qui faisaient leur footing à proximité de la caserne de Varces-Allières-et-Risset, au sud de Grenoble, sans faire de blessé, puis a été interpellé dans la matinée, a-t-on appris des médias français.

Cet incident survient six jours après une prise d’otages dans la ville de Trèbes, le 23 mars dans un supermarché, qui a fait 4 morts et plusieurs blessés.

Ces deux attaques se succèdent dans un contexte tendu après les manifestations émaillées de violences contre les projets de réforme du gouvernement.

L’entrée en vigueur de ces réformes, prévues par Emmanuel Macron, autoriseront les patrons à embaucher et à renvoyer plus facilement les fonctionnaires français.

Les syndicats de France n’ont pas réussi à contraindre le gouvernement Macron de revenir sur ses projets de réforme, Emmanuel Macron restant campé sur ses positions.

Alors qu’une loi antiterroriste, entrée en vigueur le 1er novembre 2017, s’est substituée au régime de l’état d’urgence mis en place après les attentats de novembre 2015, suite aux récentes vagues d’attaques terroristes en France, les milieux politiques français proches du gouvernement ont mis en question l’efficacité de la nouvelle loi, destinée à préparer le terrain en vue de la ratification d’une nouvelle loi encore plus restrictive pour les libertés individuelles.  

La loi antiterroriste en vigueur permet aux autorités de limiter le droit aux manifestations, ce qui a enragé les français mécontents de leur situation, comme en témoigne l’épisode des violences à l'université de Montpellier.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV