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25 mars 2018 rentrera à jamais dans les annales de l'histoire

Missile Borkan 2. (Photo d'archives)

La frappe balistique des forces yéménites dans la nuit de dimanche à lundi contre la capitale saoudienne Riyad avait quelque chose d’inouï, quelque chose que les médias saoudiens et leurs paires occidentaux ont choisi d'omettre : Riyad a été prise pour cible de sept missiles de trois types différents qui se sont abattus, de l'aveu du porte-parole de la soi-disant coalition saoudienne, le général Turki al-Maliki, de façon simultanée sur la capitale et sa banlieue.

Borkan H2, Qaher 2M et Badr 1 étaient tous de la partie.

Ceci veut dire au clair qu'à l'orée de la quatrième année de l'agression militaire saoudienne, les forces yéménites ont acquis la capacité d'identifier avec précision des cibles multiples sur le territoire ennemi et de les abattre en une et seule fois. 

Les assertions quelque peu hâtives du général saoudien qui a dit que les trois missiles Patriot saoudiens auraient intercepté avec succès les trois missiles yéménites et ce, dans le ciel de Riyad ne peut toutefois rien enlever à la gravité de la situation : Tout analyste digne de ce nom se pose désormais la question suivante : la DCA saoudienne qui a coûté au trône des Saoud des centaines de millions de dollars est-elle à même d'intercepter 10, 20 ou davantage de missiles tirés simultanément sur la capitale saoudienne ? Rappelons que les Patriot ne passent pas pour des missiles antimissiles trop performants et les israéliens en savent quelque chose. N'empêche que la frappe balistique du 25 mars devra donner à réfléchir à Ben Salamane qui, très remonté par ses parrains américains, s'obstine dans son erreur et se dit déterminé à poursuivre "son petit et singulier génocide" 

La frappe balistique du 25 mars a eu la valeur de test pour les Yéménites qui ont prouvé depuis 2015 qu'aucun agresseur, aussi grand qu'il soit en termes de forces et puissance, ne peut vaincre la volonté d'un peuple. Au bon entendeur, salut... 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV