Le président iranien a adressé un message aux Iraniens à l’occasion du Nouvel An iranien, marquant le début de l’année 1397.
« L’année 1396 a été une année de succès et de victoires multiples pour la grande nation iranienne. La nouvelle année sera, comme nous le souhaitons, celle du soutien à la production nationale et de l’essor de l’emploi », a déclaré Hassan Rohani, le président de la République islamique d’Iran.
« L’unité de la nation iranienne a surpris tous les ennemis qui ont été contraints à reconnaître la grandeur de notre nation. Comme l’a dit le Guide suprême de la Révolution islamique, cette nouvelle année sera celle de la production nationale et du soutien aux productions iraniennes ainsi que l’année de l’emploi et de la prospérité », a affirmé le président Hassan Rohani depuis Kermanchah, où il se trouve parmi les Iraniens touchés il y a quelques mois par un séisme.
« Je présente mes vœux à la grande nation iranienne, aux Iraniens qui vivent en Iran et à tous ceux qui vivent à l’étranger et enfin à tous nos voisins qui fêtent aussi Norouz », a affirmé le président iranien, avant d’ajouter : « L’année passée a été l’année de la victoire et du succès pour la nation iranienne, notamment au moment des élections où on a constaté une présence considérable du peuple, une rivalité extraordinaire entre les candidats et enfin la grande victoire du peuple et de sa volonté, alors même que les ennemis voulaient semer la discorde entre les Iraniens. »
« Ces élections n’ont eu au final qu’un seul gagnant qui a été le peuple iranien. Et les Iraniens a montré une autre fois leur grandeur au monde entier, en restant solidaires face aux différentes tragédies qu’ils ont vécues cette année : les séismes à Kermanchah et à Kerman, l’accident d’avion dans les monts Zagros », a rappelé le président iranien.
« Enfin, les Iraniens n’ont pas accepté la vague de protestation qui a frappé récemment certaines villes du pays. Ils sont descendus nombreux dans les rues pour défendre leur sécurité et pour demander la fin des troubles et des violences. Ils ont clairement dit que leurs compatriotes avaient un droit à la protestation mais pas un droit à l’exercice de la violence. Et nos ennemis voulaient une fois de plus se servir de l’occasion pour nous porter atteinte et ils ont fort heureusement échoué une fois de plus. »
