En fournissant des armes et équipements militaires, les États-Unis ont aplani, affirme The Huffington Post, le terrain aux violences commises par la coalition saoudienne au Yémen, en se rendant complices de l’Arabie saoudite dans ses crimes commis dans ce pays.
« Dès le début de l’offensive saoudienne au Yémen, les États-Unis ont apporté leur soutien à Riyad. Sous l’administration Obama, Washington fournissait à l’Arabie saoudite du carburant et des renseignements pour des frappes aériennes », écrit The Huffington Post avant d’ajouter que ces raids s’étaient poursuivis même après qu’il s’est avéré qu’ils sont en contradiction avec les lois de la guerre.
« Après son arrivée au pouvoir, Donald Trump, pouvait mettre fin à ce commerce d’armements, mais lors de sa première visite en Arabie saoudite en tant que président américain, il a conclu un gros contrat d’armements avec ce pays », indique le site web.
Ce lundi, le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, est parti pour les États-Unis. Il est également le ministre de la Défense et commande depuis le 26 mars 2016 la coalition des agresseurs contre le Yémen. Alors que presque trois ans s'écoulent depuis le début de l’offensive saoudienne au Yémen, cette soi-disant coalition poursuit ses crimes avec le soutien des États-Unis.
Par la vente d'armes aux forces militaires qui s'en servent illégalement, Trump fait des autorités américaines des complices de l’Arabie saoudite.
Depuis le début de l’agression perpétrée par la soi-disant coalition dirigée par l’Arabie saoudite contre le Yémen, plus de 13.000 personnes ont été tuées tandis que des milliers d’enfants et de femmes ont été déplacés. Et ce alors qu’en raison d’un blocus aérien, maritime et terrestre, une grave crise humanitaire sévit dans ce pays.