Dans la foulée des spéculations sur l’implication Gina Haspel, présentée par le président américain pour être nommée à la tête de la CIA, dans la pratique de la torture sur certains prisonniers, nombre de sénateurs américains ont demandé la divulgation de documents confidentiels sur le rôle qu’elle a joué.
Alors que certains sénateurs américains se sont déclarés préoccupés par les antécédents de Haspel, sur laquelle a porté le choix du président américain pour le poste de chef de la CIA, certains législateurs ont exigé la divulgation de documents confidentiels avant que ne soit examinée sa nomination à la tête de la CIA.
Mardi dernier, Trump a remplacé Mike Pompeo, chef de la CIA, par Gina Haspel avant de nommer le premier au poste de secrétaire d’État américain.
Selon les rapports des médias américains, Haspel était la responsable des opérations clandestines dans les prisons secrètes où des détenus étaient torturés.
Haspel, qui sera, si elle obtient l’approbation du Sénat, la première femme à être nommée à la tête de la CIA, était par le passé la responsable d’un programme top secret de la CIA, qui l’a amenée à diriger une prison secrète de l’agence en Thaïlande, appelée Cat’s Eye.
En raison de sa coopération avec al-Qaïda, un dénommé Abou Zobeida, d’origine saoudienne, avait fait, à 83 reprises, l’objet de simulacres de noyade et d’autres méthodes de torture.
Maintenant, certains médias américains comme The Chicago Tribune font part de la demande formulée par les sénateurs américains de dévoiler les documents confidentiels relatifs au rôle de Gina Haspel.
Selon ces rapports, les sénateurs américains veulent examiner ces documents avant de décider de sa nomination à la tête de la CIA.