Des sources locales ont fait état de la fuite des chefs des milices kurdes d’Afrin à mesure que les troupes turques, qui mènent l’opération Rameau d’olivier, s’approchaient des portes de la ville.
Said Ismet, ministre de la Justice de l’entité « fédérale démocratique » auto-proclamée dans les zones passées sous le contrôle de la milice kurde dans le nord de la Syrie, se serait enfui vers la cité de Nabel située dans le nord-ouest de la province d’Alep sous contrôle des alliés de Damas, c’est ce qu’a confirmé, le 11 mars, le quotidien panarabe paru à Londres Al-Quds Al-Arabi, citant des sources qui ont préféré gardées l’anonymat pour des raisons sécuritaires.
Les membres kurdes du PKK/YPG tentent maintenant de contraindre Said Ismet à signer un accord avec les forces alliées de Damas à Alep.
Le ministre de l’Intérieur de « l’entité fédérale » kurde aurait aussi tenté de fuir vers les zones contrôlées par Damas dans la périphérie d’Alep, mais les forces affiliées aux milices kurdes l’auraient arrêté alors qu’il était en possession d’une grosse somme d’argent, ont annoncé les mêmes sources.
C’est après être descendus des montagnes de Qandil aux confins des frontières irakiennes, turques et iraniennes que les chefs du PKK se sont rendus maîtres d’Afrin. Dans le cadre de l’opération Rameau d’olivier, l’armée turque a resserré l’étau autour de la ville et chassé les Kurdes.
Les forces turques et de l’Armée syrienne libre (ASL) seraient arrivées samedi aux portes de la ville d’Afrin, au centre de l’enclave éponyme, dans la province d’Alep.