Les forces de l’armée turque ont pris le contrôle de 850 km carrés et elles ont l’intention de les étendre à 2000.
« Jusqu’à présent 850 km carrés ont été repris aux terroristes » a déclaré le président turc en allusion à l’opération Rameau d’Olivier avant d’ajouter : « nous avons l’intention de les étendre à 2 000 km ».
« Où il y aura un terroriste nous y serons pour le combattre », a affirmé Recep Tayyip Erdogan, président turc devant un rassemblement de partisans du Parti de la Justice et du Développement.
« Un des terroristes est parti à Pennsylvanie, un autre pour l’Allemagne et un troisième pour les Pays-Bas, mais où ils vont nous les traquerons et nous les trouverons », a précisé Erdogan en allusion à Fethullah Gülen notamment.
Erdogan a demandé à l’OTAN d’intervenir militairement en Syrie.
Il a appelé les forces de l’OTAN à se rendre en Syrie pour défendre les frontières turques face aux terroristes et Ankara a à plusieurs reprises annoncé par le passé que les frontières turques étaient considérées comme les lignes de front de l’OTAN.
« Je vais vous expliquer pourquoi vous ne mettez pas le pied en Syrie. Est-ce que la Turquie n’est pas un membre de l’OTAN ? Vous nous avez appelés à venir en Afghanistan, en Somalie et aux Balkans », s’est exclamé Erdogan.
« Si nous ne respections pas les principes moraux, nous achèverions la bataille d’Afrine en 3 jours. Après la région d’Afrine, nous nettoierons Manbij, Aïn al-Arabe, Tall Abyad, Rassoulin et Qamichi », a ajouté Erdogan.
« Les forces turques et les terroristes de l’Armée syrienne libre (ASL) sont à 3 km d’Afrine, alors que d’intenses affrontements sont en cours sur différents fronts », a annoncé Rami Abderrahmane, Directeur de l’« Observatoire syrien des Droits de l’Homme » (OSDH).
Et ce, alors qu’auparavant, Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, avait déclaré qu’avait été passé un accord avec les États-Unis sur l’instauration de la stabilité à Manbij et dans les villes situées à l’est de l’Euphrate en Syrie.