Un porte-parole de la Metropolitan Police (Police de Londres) a annoncé les quatre hommes arrêtés vendredi pour déprédations de l’ambassade d’Iran à Londres, seront libérés sous caution.
Quatre hommes vêtus de noir ont pris d’assaut l’ambassade d’Iran à Londres vendredi après-midi, menaçant le personnel avec des machettes et des battes de baseball. Ils ont ensuite accédé au balcon du bâtiment et enlevé le drapeau iranien.
L’action a suscité une « vive protestation » de la part de Téhéran.
« Nous avons été appelés à 16h20 (heure locale) au sujet de quatre manifestants se trouvant sur le balcon de l’ambassade d’Iran, dans le quartier chic de Knightsbridge, a indiqué le porte-parole de la police londonienne en ajoutant : » Ils ne sont pas rentrés dans le bâtiment même de l’ambassade. » ; « Ils ont été arrêtés vers 18h40 pour déprédations et s’être trouvés illégalement sur des lieux diplomatiques. Ils ont été emmenés dans un commissariat du centre de Londres où ils restent en garde à vue ».
Les individus interpellés auraient entre 16 et 29 ans.
Hamid Baïdi, l’ambassadeur iranien à Londres, a déclaré dans un tweet que le leader de cette action était membre d’un groupe extrémiste chiite et que les hommes « scandaient des slogans contre les autorités iraniennes »
Par la suite, Bahram Qassemi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a annoncé la fin d’une « mascarade » et appelé à la condamnation des auteurs de cette action par les autorités britanniques.
Aussitôt après l’annonce de cet acte de déprédation, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi « a fait part de la vive protestation de l’Iran à l’ambassadeur britannique à Téhéran et a demandé à la police une protection absolue pour (les) diplomates iraniens à Londres ».
L’ambassadeur du Royaume-Uni à Téhéran a présenté des excuses officielles au gouvernement iranien.
Un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a affirmé que l’État britannique s’engageait pleinement envers la Convention de Genève sur les relations diplomatiques et que la protection des diplomates et des locaux des représentations étrangères était une priorité.