18 civils ont été tués et blessés au Yémen dans la seule journée de vendredi 9 mars, dans des raids aériens de la coalition d’agression militaire dirigée par l’Arabie saoudite.
Les bombardements qui ont touché plusieurs régions yéménites ont tué trois civils et 15 autres ont été également blessés, rapporte l’agence officielle yéménite SABA.
Selon l’information, la coalition d’agression saoudienne a bombardé, ces dernières 24 heures, diverses régions du pays, et ce, à plus de 62 reprises.
Saada, Hajjah, Amran, Marib et al-Hudaydah restent les provinces les plus visées par la coalition d’agression saoudo-américaine.
Les districts de Haraz et Midi dans la province de Hajjah ont été la cible de ces raids, dans la seule journée de vendredi, et ce, à 20 reprises, et Kataf à Saada a aussi été bombardé 10 fois.
Le bombardement d’une ferme avicole dans la ville de Zubayd de la province al-Hudaydah a fait un mort et trois blessés civils.
Toujours à al-Hudaydah, dans le district de Jabal Ra’s, l'attaque menée par un drone de la coalition d’agression a fait un mort et un blessé.
Dans un autre bombardement sur la région de Razah, dans la province de Saada, deux personnes ont été blessées. Outre ces personnes, 6 civils dont trois femmes ont été blessés dans une frappe de la coalition sur Huth, une région située dans la province d’Amran.
La guerre du Yémen continue de faire rage. Depuis l’intervention militaire de l’Arabie saoudite en mars 2015 pour faire retourner au pouvoir le président démissionnaire et en fuite yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, on dénombre plus de 12.000 morts, des millions de blessés et de déplacés.
Les attaques montrent le manque total de considération, pour la vie humaine, de la coalition menée par l’Arabie saoudite, dans cette guerre qui a pour unique résultat de détruire le pays et de faire endurer des souffrances incommensurables à ses habitants.
Depuis trois ans, le blocus naval, aérien et terrestre imposé par la coalition de l’Arabie saoudite empêche l’aide humanitaire et les biens de première nécessité d’arriver aux civils yéménites. Ce qui est une violation flagrante du droit international et aggrave considérablement la situation de la population.
