Les États-Unis ont prétendu que le demi-frère du leader nord-coréen Kim Jong-un aurait été assassiné avec de l’agent VX, une substance neurotoxique. Sur fond de cette rumeur, ils viennent aussi de décréter de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord.
Tout en accusant Pyongyang d’implication dans l’assassinat du demi-frère de Kim Jong-un en 2017 en Malaisie, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord.
« Washington a déterminé le 22 février 2018 que cette substance avait été utilisée par le gouvernement de Corée du Nord pour assassiner Kim Jong-Nam », a prétendu Heather Nauert, porte-parole de la diplomatie américaine, mardi 6 mars, citée par Reuters.
Cela intervient alors que le président sud-coréen a souligné que son pays n’envisageait pas de réduire les sanctions contre son voisin du Nord jusqu’à ce que la réunion des dirigeants des deux Corées se tienne.
Corée : Kim Jong-un gagne une première manchehttps://t.co/929CqW4nhw pic.twitter.com/01WZoRMw7m
— Press TV Français (@PresstvFr) March 6, 2018
Ceci étant dit, il faut rappeler que le rapprochement des deux Corées continue d’inquiéter le gouvernement américain qui avait, récemment, averti Séoul de tout effort censé améliorer les relations avec son voisin du Nord. C’est, pourtant, plus qu’une simple préoccupation, c’est carrément une méfiance de la part des États-Unis, car cette relation peut porter préjudice à son alliance militaire avec la Corée du Sud.
Pour mémoire, le président sud-coréen a, favorablement, accueilli l’invitation de son homologue nord-coréen pour une visite officielle à Pyongyang, et salué l’envoi de la haute délégation nord-coréenne aux Jeux olympiques, a indiqué le rapport.