L'effondrement de l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les grandes puissances serait une «grande perte», vient de déclarer le chef de l'AIEA, en faisant allusion aux menaces américaines pesant sur cet accord.
Le président américain a en effet menacé de retirer les États-Unis de cet accord à moins que le Congrès et ses alliés européens ne l'aident à "réparer les problèmes de cet accord".
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Yukiya Amano dont l'institution vérifie le respect par l'Iran de ses obligations envers l'accord nucléaire, a longtemps qualifié cet accord de "gain net".
Dans un discours prononcé ce lundi à une réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, Amano est allé plus loin en affirmant:
"Le PGAC représente un gain significatif, si le PGAC échouait, ce serait une grande perte pour la vérification nucléaire et pour le multilatéralisme."
Amano a ajouté que l'Iran mettait en œuvre ses engagements dans le cadre de l'accord. Il a ainsi confirmé les conclusions d'un rapport trimestriel et confidentiel de l'AIEA publié le mois dernier.