TV

Tel-Aviv: les manifestants exigent la démission de Netanyahu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestants anti-corruption à Tel-Aviv, le 6 janvier 2018. ©Haaretz

Les rues de Tel-Aviv étaient, samedi 3 mars, pour une énième semaine consécutive, le théâtre de manifestations contre la corruption du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son cabinet.

Environ un millier d'habitants de Tel-Aviv se sont rassemblés, samedi soir, dans les rues de la ville pour dénoncer la corruption du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son gouvernement, deux jours après l'interrogatoire que la police lui avait fait subir et la publication du rapport d’enquête officiel sur le dossier.

Les manifestants qui brandissaient des pancartes sur lesquels on lisait "Crime ministre" exigeaient la démission de Netanyahu et de tous les membres corrompus de son cabinet.

L'ancien chef de la police a émis l'espoir que Netanyahu serait reconnu, bientôt, coupable et arrêté.
Le parti Likoud a, comme les semaines précédentes, a publié un communiqué pour condamner les manifestations contre Netanyahu, prétendant que les partis de gauche semaient la discorde parmi les Israéliens.

L'organisateur de la manifestation, Eldad Yaniv, a déclaré: " Pour la première fois, la police a traité la famille Netanyahu comme une famille criminelle et les a interrogés ainsi que les autres suspects dans six pièces séparées."

En allusion à la prochaine visite de Netanyahu prévue pour le 4 mars, aux États-Unis, Eldad Yaniv a précisé que Netanyahu s'enfuyait aux États-Unis pour y rencontrer son «véritable ami», Donald Trump.

Netanyahu a dû subir, vendredi 2 mars, cinq heures d’interrogatoires à propos d’un dossier compromettant qui pourrait provoquer sa chute.

Le Premier ministre israélien fait l'objet d’une enquête dans trois cas distincts. 

La première enquête, intitulée le « dossier 1000 » porte sur des cadeaux somptueux qu’il aurait reçus de riches hommes d'affaires. En ce qui concerne son deuxième chef d’accusation, dit le « dossier 2000 », il est accusé d’avoir sollicité auprès du journal israélien Yediot Aharonot une couverture favorable à son gouvernement, en contrepartie de ses rivaux. Le troisième dossier concerne les tractations en coulisse du gouvernement dans l’affaire de l’achat des sous-marins nucléaires à l’Allemagne.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV