TV

Tuerie et détention, approche habituelle d'Israël contre les Palestiniens

Un soldat israélien ouvre le feu dans le village de Beit Furik à l'ouest de Naplouse le 12 mai 2017 lors d'affrontements avec des Palestiniens qui manifestaient leur solidarité avec des prisonniers en grève de la faim. ©AFP

Un palestinien a été tué par des tirs des militaires israéliens à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé le ministère palestinien de la Santé. En Cisjordanie aussi, Israël a reconduit la détention préventive de dizaines de Palestiniens, dont la journaliste Bushra al-Tawil.

Les responsables israéliens ont tout récemment émis le mandat d'arrêt contre 46 Palestiniens dont une journaliste palestinienne dénommé Bushra al-Tawil.

Cette dernière avait été arrêté une première fois en 2017. Après 6 mois de détention dans les geôles israéliennes, elle est à nouveau mise en examen. Le mandat de détention préventive est une méthode qu'Israël utilise fréquemment contre les civils palestiniens.  

Bushra al-Tawil, journaliste palestinienne. (Photo d'archives du site d'information Samidoun)

De même, un agriculteur palestinien a été tué, samedi 3 mars, par des tirs des militaires du régime israélien à l’est de Khan Younès, près de la barrière de sécurité entre Gaza et la Palestine occupée. L'homme a succombé à ses blessures selon le rapport du ministère palestinien de la Santé.

Dimanche dernier, les forces israéliennes ont ouvert le feu en direction d’un bateau de pêche sur les côtes d’Ashkelon, suite à quoi un pêcheur palestinien a été tué.

D’après des sources hospitalières, deux citoyens palestiniens avaient été vivement blessés suite aux tirs des militaires israéliens dimanche dernier.

Des manifestations de Palestiniens ont régulièrement lieu près de la barrière de sécurité pour dénoncer notamment le strict blocus imposé par Israël aux habitants de la bande de Gaza, une région menacée par un « effondrement total » selon l'ONU.

Coincés dans une prison à ciel ouvert, les habitants de Gaza sont victimes d’un blocus illégal depuis 2006.

Les pêcheurs palestiniens ne sont pas en sécurité même s’ils respectent les limites qui leur sont imposées.

Dans le territoire asphyxié économiquement et ravagé par trois guerres entre 2008 et 2014, les pêcheurs de Gaza affrontent discrimination et violence quotidiennement et continuent de lutter pour nourrir environ 4.000 familles.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV