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Révolution égyptienne de 2011 : les USA impliqués (Moubarak)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Hosni Moubarak à la fenêtre de sa chambre. ©Getty images

Dans un enregistrement audio diffusé par ses partisans, l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak, a fait des révélations explosives sur les circonstances dans lesquelles a été mis en place le plan qui devait le renverser.

« Il s’agit d’un plan américain. Les Américains préparaient l’insurrection de janvier (2011, ndlr) depuis 2005. Je l’ai moi-même senti. Lors d’une réunion en septembre 2010, j’avais dit que les Américains, assurés qu’ils ne pouvaient plus rien tirer de moi parce que je refusais de leur céder la moindre base, le moindre port ou les télécommunications, ont alors décidé de m’évincer à tout prix », raconte le président déchu égyptien dans un enregistrement audio publié par ses partisans sur Facebook, cité par le site web algérien d’information Algeriepatriotique.

Se sachant sous pression depuis cette date, Hosni Moubarak s’est résigné, explique-t-il, à quitter le pouvoir, en s’engageant auprès de ses « protecteurs » américains de remettre le pouvoir à la fin de son mandat, en 2011, en jurant n’avoir jamais songé à se faire succéder par son fils, comme on le racontait: « Les Américains ont menti, s’insurge l’ex-président égyptien. Ce sont eux qui ont lancé la rumeur sur cette histoire de transmission héréditaire du pouvoir, et les gens les ont crus ».

L’ancien président égyptien Hosni Moubarak, renversé par le soulèvement populaire du printemps arabe de 2011, a retrouvé la liberté après six ans de détention. Le nouveau procès de Hosni Moubarak a tourné court, le juge ayant été mis en cause pour l’acquittement des dignitaires du régime déchu lors d’un précédent.

Moubarak poursuit ses aveux qui ne peuvent, cependant, plus refaire l’histoire ni réparer les dégâts occasionnés à l’Égypte. « Je leur ai dit que nous étions un régime républicain, mais cela ne servait à rien, car la machine américaine était déjà mise en route et était plus forte que nous ! » a conclu Hosni Moubarak.

Des partisans de l'ex-chef d'État égyptien Hosni Moubarak brandissent son portrait, en 2013 devant la prison de Tora, dans la banlieue du Caire. ©Reuters

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV