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Le Liban prêt à se défendre en cas d'agression de la part d'Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président libanais, Michel Aoun, a reçu lundi 26 février 2018, au palais de Baabda, le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix. ©naharnet

Le président libanais Michel Aoun qui a reçu lundi à Baabda le secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, en présence du commandant de la Force intérimaire de l'ONU (FINUL) au Liban, Michael Beary, a affirmé que le Liban était prêt à se défendre en cas d'agression de la part d'Israël.

M. Aoun a également indiqué qu'"Israël continuait à violer la résolution 1701 et à violer l'espace aérien libanais pour effectuer des frappes en Syrie", et ajouté que la construction par Israël d'un mur à la frontière libanaise constituait une agression "contre la souveraineté libanaise".  

Le chef de l'État libanais a par ailleurs salué les efforts de la FINUL au Sud et a rendu hommage à "ses 183 martyrs morts pour préserver la paix depuis le début de la mission en 1978". Il a estimé qu'une éventuelle "réduction du budget de la FINUL aurait des répercussions négatives sur son rôle, notamment en cette période qui connaît des tensions à la frontière en raison des menaces israéliennes". 

Le haut responsable onusien, Jean-Pierre Lacroix, a pour sa part réaffirmé l'étroite coopération entre la FINUL et les autorités libanaises. "Nous avons parlé de la très bonne coopération qui existe entre les autorités libanaises et la FINUL", a déclaré M. Lacroix à la presse après l'entretien. "La FINUL est là pour aider à préserver le cessez-le-feu, pour aider à créer les conditions d'un apaisement et elle est déterminée à poursuivre son rôle". 

Michel Aoun s’est rendu ce lundi au centre de commandement de l'armée libanaise, située à Yarzeh, à l'est de la capitale Beyrouth et s’est entretenu avec le commandant général Joseph Aoun de la situation sécuritaire du pays. Il a loué les actions de l’armée pour garantir la paix et la stabilité au Liban.

Le nouveau mur de séparation entre les territoires occupés et le Liban, à l’instar de celui qui les sépare de l’Égypte, fait 30 kilomètres de long et 6 mètres de haut. Le coût de sa construction s’élève à 28 millions de dollars.

Un soldat membre de la FINUL patrouille sur la Ligne bleue, le long de la frontière entre le Liban et Israël, le 19 janvier 2007. ©UN

Considéré comme une violation de l’intégrité territoriale libanaise, la construction par Israël d'un mur en béton le long de la Ligne bleue à la frontière entre le Liban et les territoires occupés a été abordée par les représentants des armées libanaise et israélienne réunis le 2 février dernier, sous la houlette de la Force intérimaire des Nations unies (FINUL), le temps d’une réunion tripartite mensuelle à Naqoura. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV