Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies a fait part de la volonté du gouvernement de Damas de nettoyer la Ghouta orientale de la présence des terroristes.
Bachar al-Jaafari a critiqué les prises de positions des pays occidentaux envers les évolutions dans la Ghouta orientale, a rapporté Fars News.
« Les pays qui emploient le terme de régime au lieu de celui de gouvernement légal syrien ne sont pas réalistes », a déploré al-Jaafari, jeudi soir, lors de la réunion du Conseil de sécurité portant sur la situation dans la Ghouta orientale », a annoncé SANA.
« Les terroristes se servent des civils comme bouclier humain et ont transformé les écoles et les hôpitaux en casernes militaires », a-t-il précisé.
Le diplomate syrien a rejeté les allégations des terroristes accusant le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques dans la Ghouta. « C’étaient les terroristes eux-mêmes qui ont fait usage de l’arme chimique dans cette région et non pas Damas », a-t-il assuré.
Les Nations unies ne font aucune attention aux renseignements fournis par Damas sur la Ghouta. Cette organisation n’attache aucune importance aux huit millions de Syriens qui habitent à Damas et dont la vie est menacée par les terroristes.
Damas a envoyé des aides humanitaires, des médicaments et des vivres vers la Ghouta dont les habitants se battent quotidiennement contre terroristes pour survivre, a-t-il ajouté.
Affirmant que la Syrie continuerait de lutter contre le terrorisme dans la Ghouta il a indiqué que l’armée syrienne transformerait la région en une deuxième Alep.
Al-Jaafari a évoqué les opérations menées par la Résistance dans la ville d’Alep au cours desquelles les forces de l’armée syrienne et ses alliés avaient lancé les opérations « Fajr al-Nasr » de novembre à décembre contre les groupes terroristes avant de reprendre le sud et l’est de la ville.
La poursuite des attaques aux obus de mortier sur les quartiers de Damas a fait cette semaine des dizaines de morts et blessés: une violation flagrante de l’accord sur les "zones de désescalade".
Le vote sur le plan conjoint du Koweït et de la Suède, qui proposent une trêve et qui appellent à condamner les actions de l’armée syrienne dans la Ghouta, a été reporté à ce vendredi 23 février.