Grâce à l’intervention rapide des forces armées nigérianes, 76 des 111 lycéennes nigérianes kidnappées ont été secourues, deux jours après l’annonce le mercredi 21 février de l’enlèvement des filles par les combattants de Boko Haram.
L’enlèvement s’était produit dans un internat du village de Dapchi, mais les forces de l’armée nigériane, à la faveur de leur promptitude, ont pu jusqu’à présent récupérer plus de la moitié des filles kidnappées.
Lors du kidnapping, qui a eu lieu dans la Girls Science Secondary School, regroupant 926 élèves de plus de 11 ans, beaucoup des jeunes filles étaient parvenues à s’enfuir alors que d’autres s’étaient cachées pour échapper aux assaillants, mais 111 étaient portées disparues.
Jugeant le mode de vie occidental illicite, le Boko Haram mène depuis 2009 une insurrection sanglante dans le nord-est du Nigeria, ce qui a coûté la vie à ce jour à plus 20 000 personnes et fait plus de 2,6 millions de déplacés.
Le groupe terroriste, dont les proies privilégiées sont des femmes et des enfants, a souvent recours aux enlèvements. Celui de 276 lycéennes à Chibok en 2014 avait déclenché une vague d’indignation mondiale, donnant au groupe une tragique notoriété sur la scène internationale.