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Syrie: les opérations de l’armée inquiètent les soutiens des terroristes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l‘armée syrienne inquiètent les soutiens occidentaux des terroristes. (Photo d’archives)

Avec l’entrée en vigueur de l’accord de 2013 dans la Ghouta orientale, l’armée syrienne et les combattants de la Résistance se sont focalisés sur les territoires contrôlés par les groupes terroristes Daech et Front al-Nosra, ce dernier étant la branche syrienne d’al-Qaïda.

Malgré l’accord conclu, les opposants au gouvernement syrien et les groupes terroristes tirent quotidiennement des obus de mortier sur les quartiers résidentiels de Damas. Depuis 2012, quelque 14 800 obus et roquettes se sont abattus sur différents endroits de cette ville, tuant jusqu’à présent presque 11 000 personnes, dont 1 500 enfants. Ces agressions ont également laissé une trentaine de milliers de handicapés.

Les daechistes en fuite. ©AFP/Getty Images

La poursuite de ces attaques constitue une violation flagrante de l’accord sur la désescalade, un accord dont la Turquie doit surveiller la mise en application par les opposants au gouvernement syrien.  

La poursuite de ces attaques et la violation incessante de l’accord sur la désescalade ont amené Damas à décider de mettre un terme à la présence des terroristes dans leur arrière-cour.

Selon certaines informations, alors que l’armée syrienne se prépare à une opération dans la Ghouta orientale de Damas, les soutiens occidentaux des terroristes et des opposants se sont déclarés inquiets et ont décidé de prendre des mesures.

Staffan de Mistura, émissaire des Nations unies pour la Syrie. (Photo d’archives)

Tout en exprimant ses inquiétudes quant aux opérations que l’armée syrienne a l’intention de lancer dans cette région, Staffan de Mistura, émissaire des Nations unies pour la Syrie, a prétendu qu’il craignait la transformation de la Ghouta orientale en une deuxième Alep.

Le négociateur en chef de l’opposition syrienne, Nasr Hariri. ©AP

Dans le même temps, le négociateur en chef de l’opposition syrienne, Nasr Hariri, a demandé au Conseil de sécurité d’intervenir au plus vite pour mettre fin à ce qu’il a appelé « les crimes de l’armée syrienne », en empêchant les opérations de Damas visant à nettoyer la banlieue de Damas de la présence des terroristes.  

Macron demande « une trêve » dans la Ghouta. ©AFP

Hier, mercredi 21 février, Emmanuel Macron, président français, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, et le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel ont demandé la cessation immédiate des opérations de l’armée syrienne dans cette région.

Est-ce qu’un complot a été tramé contre Damas ?

Alors que les pressions internationales sur Damas s’accentuent pour qu’il arrête ses opérations dans la Ghouta, les terroristes et les opposants tentent le tout pour le tout en donnant des chiffres exagérés sur les victimes civiles, afin d’exciter l’Occident et les États-Unis contre la Syrie.

Les soutiens occidentaux des terroristes syriens, qui depuis le début du déclenchement de la crise syrienne souhaitaient l’effondrement du gouvernement, savent bien actuellement que si la Ghouta orientale de Damas, dernier bastion des terroristes et des opposants syriens, venait à tomber, ils perdraient l’un de leurs leviers de pression sur le gouvernement syrien et que les terroristes et les opposants se rendraient alors tôt ou tard à l’armée, comme ce qui s’était passé dans la Ghouta occidentale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV