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Netanyahu visé par une nouvelle enquête de corruption

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, accusé de corruption par les enquêteurs israéliens. ©AFP

Une nouvelle enquête pour corruption impliquant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a été ouverte, en Israël.

La police israélienne vient d’ouvrir une nouvelle enquête de corruption contre Benjamin Netanyahu, le samedi 17 février.

Il s’agit des affaires de corruption impliquant directement Netanyahu, dans « le dossier 4000 ».

1000, 2000, 3000 et 4000. Ce sont les drôles de surnoms dont sont affublées quatre affaires mettant en cause le Premier ministre israélien et certains de ses proches.

Selon l’agence d’information turque, Anadolu, citant la chaîne 2 du régime Tel-Aviv, dans « le dossier 4000 » Netanyahu est accusé d’avoir des liens, alors qu’il était ministre des Télécommunications, avec Shaoul Elovitz, PDG de la Société de téléphonie Bezeq, qui se serait ainsi indûment enrichi.

Il est reproché à Netanyahu d’avoir passé sous silence ses liens avec cet important actionnaire de Bezeq, alors que le Premier ministre gérait directement le portefeuille des Communications.

Ce dossier menace également d’autres personnalités et proches de Benjamin Netanyahu.

Visé par de nombreuses enquêtes, il paraît que le dossier 4000 est encore plus important que les précédents dossiers de corruption.

Selon les enquêteurs, le Premier ministre se serait rendu coupable de « délits de corruption, fraude et abus de confiance » bénéficiant, avec sa femme et son fils, de riches présents de la part de deux hommes fortunés.

Dans la seconde affaire, surnommée « 2000 », Benjamin Netanyahu est mis en cause par la police pour les mêmes motifs. Dans ce cas précis, il s’agit d’un pacte passé avec Arnon Mozes, patron du quotidien Yedioth Aharonot. La police dispose d’un enregistrement des deux hommes, dans lequel le Premier ministre évoque la possibilité de réduire l’influence d’un quotidien gratuit, Israel Hayom, rival du Yedioth Aharonot, par « la législation et d’autres moyens ».

L’affaire 3000 n’implique pas directement le Premier ministre. Elle touche cependant certains de ses proches sur un sujet particulièrement sensible en Israël : la sécurité des territoires occupés. Il est question cette fois d’une histoire de rétro-commissions versées sur un contrat d’armement passé en 2016 avec l’entreprise de chantiers navals allemande ThyssenKrupp. Montant de la commande : près de 2 milliards d’euros contre la construction de trois sous-marins à propulsion nucléaire. On soupçonne notamment David Shimron, cousin et avocat personnel de Benjamin Netanyahu, travaillant également pour le groupe allemand en Israël, d’avoir touché des pots-de-vin pour aider l’entreprise.

La police israélienne a recommandé au parquet d’inculper le Premier ministre israélien pour corruption, fraude et abus de confiance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV