Ce mercredi 14 février, le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni pour examiner la question syrienne.
« L’État syrien veut la paix seulement selon ses propres conditions », a déclaré Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, citée par Sky News.
« L’Iran et le Hezbollah comptent rester en Syrie », a ajouté Nikki Haley.
« Le gouvernement syrien continue de maintenir ses citoyens dans une situation de famine », a-t-elle prétendu.
« Il faut continuer de soutenir les négociations de Genève, car la Conférence de Genève est le seul moyen de trouver une solution politique au conflit en Syrie », a-t-elle affirmé.
« Les États-Unis continuent d’apporter leur soutien à leurs alliés », a poursuivi l’ambassadrice américaine, en prétendant qu’Israël avait pris des mesures dans le seul but de se défendre.
« Je regrette les prises de positions de certains pays qui demandent qu’aucune capacité de décision ni aucun pouvoir ne soient accordés au peuple syrien lors de la Conférence de Sotchi », a de son côté déploré le représentant russe auprès de cette organisation.
« La Conférence de Sotchi a constitué un pas vers le retour de la sécurité et de la stabilité en Syrie. C’est une conférence à laquelle ont participé les représentants de plusieurs parties », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que « les Syriens doivent rédiger leur prochaine Constitution et leur avenir sans ingérence des parties étrangères ».
Dans ce sens, l’émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué : « Ce qui se passe en Syrie détruira les efforts déployés pour trouver une solution politique. Cependant, nous poursuivons le processus de Genève. »
Évoquant les évolutions syriennes qui menacent la stabilité dans la région, il a appelé les parties concernées à calmer au plus vite la situation.
Dans le même temps, Bachar al-Jaafari, représentant syrien auprès de l’ONU, a affirmé que les violations américaines en Syrie devaient prendre fin.
Bachar al-Jaafari a salué le rôle de la Russie dans la tenue de la Conférence de Sotchi
« Seul le peuple syrien décidera de son sort », a-t-il souligné.