Selon une dernière information en provenance d’Israël, le porte-parole de l’armée israélienne, le général Adrei vient d’annoncer « la fin de l’opération militaire israélienne en Syrie ». Quelques heures auparavant le général sortait toutefois d’un conseil de guerre où « on avait décidé d’en découdre avec le régime d’Assad » après qu’un F-16 agresseur israélien a été abattu avant de s’écraser en Galilée au nord d’Israël.
Dans la foulée du général, un haut responsable militaire israélien a déclaré à la chaîne 10 de la TV israélienne qu’« Israël n’avait nullement l’intention de raviver les tensions (avec la Syrie et le Liban, NDLR). La presse israélienne a frôlé, elle, le ridicule, en lançant un appel de pied « la Russie » et aux États-Unis pour qu’ils intercèdent et empêchent « une escalade dangereuse ».
Sur le terrain, les deux attaques israéliennes contre le sol syrien effectuées dans la matinée ont coupé le souffle à l’état-major israélien. Alors que les portes des fortifications dans les colonies du nord d’Israël sont toujours ouvertes et que des milliers de colons s’y précipitent par crainte des missiles syriens, les généraux du Tsahal viennent de découvrir à leur grande surprise la puissance de la « DCA syrienne » qui fonctionne « et qui fonctionne même très bien ».
À Tel-Aviv, on n’a toujours pas osé ouvrir l’aéroport international de Ben Gorion puisqu’on a compris que ce que disait, le 28 janvier, le président syrien n’est pas une menace creuse et que les missiles anti-missiles de la Syrie post-Daech sont bien capables, non seulement de chasser les F-16 israéliens dans le ciel même israélien, mais encore, ils sont à même de viser le cœur de Tel-Aviv.
Après avoir perdu un F-16 dont les images ont fait le tour du monde, dont l’un des pilotes se trouve dans un état grave, les avions israéliens ont bombardé rageusement la banlieue du nord-ouest puis le sud de la Syrie. Mais l’obstination leur a coûté encore plus cher : À al-Kiswah, dans la banlieue de Damas, six missiles de l’armée israélienne ont été interceptés.
Selon des sources jordaniennes, « un objet non identifié » s’est écrasé dans la localité d’Arbed au sud de la Syrie, ce qui laisse supposer qu’il s’agit d’un drone voire d’un missile israélien.
Dans la foulée, la chaîne 12 de la TV israélienne a tenté de rassurer les officiers israéliens tout comme les colons en affirmant que « Damas n’a pas eu recours aux S-300 ». Mais cette assertion a perdu aussitôt de sa couleur puisque cette même chaîne a affirmé que « la Russie a toutefois fourni à Assad des missiles qui pourront intercepter les chasseurs israéliens dans le ciel d’Israël ! » Cela veut dire au clair que le ciel israélien n’est plus à l’abri des missiles syriens, et qu’Assad n’a pas bluffé ! Un autre missile israélien intercepté, l’a été fait au-dessus de Tel el-Saba, située, elle aussi dans la banlieue nord de Deraa, soit non loin de l’emplacement du bataillon 150 de la défense anti-aérienne.
C’est trop en une seule journée ! Yediot Aharonot appelle Poutine à intercéder et à faire en sorte que l’armée syrienne cesse sa riposte, visiblement non convaincu par les annonces « tonitruantes » du Tsahal qui dit avoir détruit « 12 cibles » en Syrie.
Ce samedi, Israël a vécu l’enfer : la DCA syrienne dépasse désormais quelques sites restreints. C’est tout le ciel syrien, plus le ciel d’Israël qu’elle a sous ses tires... pour ne pas citer évidemment le ciel libanais... Le Hezbollah a déjà affirmé que la prochaine guerre qu’Israël déclencherait à son encontre sera loin d’être une promenade de santé...