Selon la chaîne d’information qatarie al-Jazeera, l’association bahreïnie des droits de l’Homme a souligné dans un rapport que 995 cas de violations d’envergure des droits de l’Homme, comme l’arrestation, la torture et la disparition des citoyens, avaient été recensés pendant le mois de janvier dernier dans cette petite monarchie du golfe Persique.
« Pendant ce mois de janvier, 121 citoyens bahreïnis avaient été incarcérés dont 6 adolescents. De même 17 personnes sont portées disparues tandis que 77 autres traduites devant la justice avec des verdicts arbitraires », a précisé le rapport.
L’association bahreïnie des droits de l’Homme a également évoqué la poursuite du siège de la localité d’al-Diraz où demeure la maison du leader des chiites bahreïnis le septuagénaire, le cheikh Issa Qassem qui dure depuis plus d’un an et demi.
Cette instance a également fait allusion à l’assignation à résidence de près de 9 mois du cheikh Issa Qassem placé en garde à vue sans un procès équitable.
« Pendant ce temps 200 citoyens bahreïnis ont été incarcérés à cause des questions liées à la liberté d’expression et l’organisation des rassemblements pacifiques », lit-on dans ce rapport qui poursuit ensuite : « 81 cas d’arrestations et de mauvais traitements à l’encontre des citoyens, dont 4 femmes, 7 enfants et un bébé, ont été effectués par les autorités bahreïnies qui n’ont pas hésité à propager 342 cas de campagne d’intoxication à l’encontre des chiites ».