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Milliardaire saoudien porte plainte contre Ben Salmane devant la Cour suprême US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Cour suprême des Etats-Unis à Washington. (Photo d’archives)

Ahmed el-Asraouï, un homme d’affaires milliardaire, possédant les nationalités saoudienne et américaine, a intenté un grave procès contre le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, soutenant qu’il a été détenu et torturé en Arabie saoudite et qu’il a été forcé de renoncer à une énorme partie de sa richesse, une fortune de plus de 11 milliards de dollars, dont il ne lui resterait que 400 millions de dollars.

L’homme d’affaires saoudien a fait appel auprès de la Cour suprême des États-Unis pour exiger la restitution de ses biens, une indemnisation et que le tribunal punisse aussi ceux qui l’ont torturé.

Le procès est intenté par le cabinet d’avocats le plus en vue à New York, un bureau réputé dans les affaires internationales. L’avocat américain d’el-Asraouï a déposé une plainte pour motif de violation des droits d’un citoyen américain avec à l’appui des documents médicaux faisant état des séquelles corporelles de la torture qui lui a été infligée.

Le juge saisi du dossier est l’un des plus renommés. Il a adressé une lettre aux autorités saoudiennes leur demandant de fournir toutes les informations nécessaires sur le dossier.

Selon la loi américaine, la Cour suprême a le droit de demander au prince saoudien de comparaître devant le tribunal et de témoigner et en cas de refus, la cour peut délivrer contre lui un mandat d’arrêt. En outre, tous les biens de l’Arabie saoudite aux États-Unis pourraient être bloqués jusqu’à ce que le tribunal rende sa décision finale.

Selon le New York Times, la Maison-Blanche a tenté initialement d’agir contrairement à la Constitution américaine et de s’immiscer dans cette affaire. Elle se serait ensuite rétractée en adressant le dossier à la Cour suprême.

C’est alors que le juge chargé de l’instruction du dossier a fait une demande de convocation du chef de la police en Arabie saoudite, du commandant de la garde du royaume, de Mohammed ben Salmane ainsi que de tous ceux qui seraient liés à l’affaire en indiquant qu’en cas de refus, les noms de ces personnes seraient inscrits sur la liste des personnes recherchées par Interpol.

Fox News a publié des images de la torture infligée au plaignant où l’on voit notamment ses côtes fracturées. Cela a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux aux États-Unis.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV